Un groupe de rock underground et plus particulièrement son chanteur, Viktor Tsoï, ont trouvé un public fervent sous la perestroïka en URSS. Près de trente ans après sa disparition, les chansons de Tsoï sont toujours aussi populaires. Il reste le symbole des espoirs déçus mais têtus.

Six années se sont écoulées depuis qu'Andreï Zviaguintsev a réalisé "Faute d'amour", son dernier film à ce jour. Son oeuvre qui ne compte que cinq longs métrages s'impose pourtant comme l'une des plus singulières du cinéma contemporain, à l'image de celle de son aîné Andreï Tarkovski, auquel il est souvent comparé et avec qui il partage désormais le choix de l'exil face au comportement de son pays natal. Sommaire. L'oeuvre au noir. "Je dois travailler, c'est mon oxygène", entretien avec Andreï Zviaguintsev

Né à Tbilissi, en Géorgie, le 2 février 1934, Otar Iosseliani a passé une importante partie de sa vie en France. Il est décédé dans la capitale géorgienne, le 17 décembre 2023. Retour sur une oeuvre singulière (douze longs métrages, un court, un moyen métrage et plusieurs documentaires) qui s'est imposée aussi bien en Géorgie qu'en France et dans l'espace soviétique et postsoviétique.

« Les pionnières du cinéma soviétique», rétrospective coordonnée par Bernard Eisenschitz et Irène Bonnaud, montrée cet été au festival Il Cinema Ritrovato de Bologne et programmée à la Cinémathèque française du 14 au 24 octobre 2020, mêle des films qui furent de grands succès à leur époque et des raretés.

"Brèves rencontres" (1967), le premier long métrage que Kira Mouratova réalise seule, pose tout de suite un des aspects essentiels de sa démarche.

"Leto" de Kirill Serebrennikov fait revivre la scène du rock underground des années 80, mythifiée par le cinéma.

Le cinéaste ukrainien est à l'honneur à la Cinémathèque du documentaire, à partir du 8 janvier 2020.

Au milieu des années 80, au moment où l'URSS de Mikhaïl Gorbatchev entre dans l'ère de la Perestroîka, les cinéastes soviétiques renversent la table : les films cachés et mutilés par la censure sortent de l'ombre où les avait jetés le régime. Jeune critique bombardé directeur de la "Comission des conflits" en 1986, Andreï Plakhov se souvient.

Alors que l'Ukraine est mise à feu et à sang par l'armée russe, ce texte n'est pas un exposé exhaustif du fertile et multiple cinéma ukrainien, mais la proposition d'un voyage à travers quelques chefs-d'oeuvre ayant émaillé son histoire. L'Ukraine a offert au cinéma soviétique parmi ses plus beaux films, et a marqué l'histoire du 7e art avant et après la chute de l'URSS.

Malavida Films sort quatre longs métrages de fiction d'une cinéaste bulgare méconnue du public cinéphile en France et révélée au dernier festival de La Rochelle.