Visible à des dizaines de kilomètres a la ronde, le plus haut sommet d'Afrique écrase de sa silhouette altière les étendues infinies des savanes tanzaniennes et kenyanes. A près de 6 000 mètres d'altitude, les « neiges du Kilimandjaro » que nos générations seront sans doute les dernières a pouvoir admirer, demeurent un mythe absolu. Sommaire. Bienvenue au Kilimandjaro. Un mythe en toile de fond. Le Kilimandjaro en un clin d'oeil. Les voies d'ascension à la loupe. Machame, la voie royale. Lediosho-Shira, la voie de la sagesse. Western Breach, une nuit dans le cratère.

A la toute fin du XIXe siècle, la France et le Royaume-Uni, deux puissances coloniales désireuses d'étendre leur empire vers l'Egypte, vont s'opposer sur cette terre du Soudan. Après une longue bataille diplomatique et politique, Paris évacue ses troupes.

Agriculture. Nouvelles espèces fourragères, utilisation de compléments alimentaires pour animaux… Les initiatives des fermiers kényans se multiplient pour faire face à la sécheresse.

Plusieurs réconciliations spectaculaires ont rythmé l'année 2018. Dès son arrivée au pouvoir en Ethiopie, Abiy Ahmed a orchestré une vague de réformes sans précédent. Le Premier ministre a ensuite tendu la main au président érythréen, Issayas Afeworki, ce qui a bouleversé la donne géopolitique dans toute la Corne. Un autre rapprochement inattendu a eu lieu au Soudan du Sud, où Salva Kiir et Riek Machar sont parvenus à s'entendre sur le partage du pouvoir.

Dans les Grands Lacs, l'arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi en RD Congo a bouleversé la donne. Le Rwanda, dont les relations avec l'Ouganda et le Burundi ont continué de se détériorer, a engagé un rapprochement stratégique avec Kinshasa. Les scrutins burundais de mai 2020 s'annoncent tendus. Bujumbura accuse régulièrement son voisin du nord d'être derrière les incursions armées qu'il subit. Dans la Corne de l'Afrique, le vent d'espoir consécutif à l'arrivée au pouvoir d'Abiy Ahmed à Addis-Abeba a quelque peu faibli. La paix signée avec l'Érythrée en juillet 2018 n'a pas tenu ses promesses.

Alors que l’Ethiopie va commencer à remplir son barrage sur le Nil, l’Egypte s’indigne d’un projet qui menace la survie de ses habitants. Les trois pays n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le partage des eaux du fleuve.

Les chauffeurs qui assurent le transport des marchandises en Afrique de l’Est sont accusés de propager le Covid-19. Ce qui rend leurs périples plus longs et plus dangereux.

Le Grand barrage de la Renaissance sur le Nil est un sujet de tensions entre l'Egypte, le Soudan et l'Ethiopie. Le Caire et Khartoum dénoncent les excès d'un édifice qui pourrait aggraver leur hydrovulnérabilité. Sans un accord durable sur le partage des eaux du fleuve, une "guerre de l'eau" n'est pas à exclure dans une région où cette ressource est vitale non seulement pour la consommation humaine, mais aussi, et surtout, pour l'économie.