Présentée comme une opération anticorruption, la purge sans précédent décidée par le roi et le prince héritier s'apparente à un véritable coup de force. Objectif : s'arroger tous les pouvoirs. En complément, le portrait de quatre personnalités influentes pour le royaume qui ont été interpellées.

Le dauphin saoudien Mohammad Ben Salman serait derrière l'achat du "Salvator Mundi" de Léonard de Vinci.

Les manifestations qui ont éclaté en Iran contre l’austérité et la vie chère effraient le royaume wahhabite, lui aussi en plein marasme économique et confronté à des conflits internes.

La stratégie d’investissements dans la pétrochimie montre à quel point néanmoins la nouvelle économie voulue par le prince Mohamed reste liée par un cordon ombilical au pétrole saoudien.

Alors qu'une offensive est menée à Aden pour renverser le président Hadi, le site américain "The Hill" revient sur les enjeux de la guerre dans ce pays pauvre du golfe Persique.

Dans un pays fragilisé par des cours du pétrole plutôt bas, l'opération «mains propres» menée par le prince héritier a aussi pour objectif de diversifier une économie qui dépend trop de l'or noir.

Sans le soutien du président américain Trump et du Premier ministre israélien Nétanyahou, le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane sera incapable de garder le pouvoir. Et il devra payer le prix fort pour cet appui.

"Je n'arrive toujours pas à réaliser ce qui s'est passé, à quel moment avons-nous failli ?" Vendredi 26 octobre, lors d'une interview accordée à la chaîne "Habertürk", la fiancée turque de Jamal Khashoggi, assassiné dans l'enceinte du consulat saoudien à Istanbul le 2 octobre, s'interroge.

L'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi début octobre 2018 a jeté une lumière crue sur la brutalité du régime saoudien. Le premier ministre libanais en a fait personnellement l'expérience. Il y a un an, de passage à Riyad, Saad Hariri se retrouve enfermé et forcé de démissionner. Derrière ce guet-apens, "MBS", Mohammed Ben Salman, prince héritier d'Arabie saoudite de 33 ans désireux de reprendre la main face à l'Iran. Arrogance, violence, amateurisme: "M" apporte un nouvel éclairage sur cet épisode rocambolesque qui porte en germe l'horreur de l'affaire Khashoggi.

Discrédité en Occident, le prince héritier saoudien se rend en Inde, en Chine et au Pakistan, pour tenter de trouver de nouveaux alliés, misant sur la “diplomatie du portefeuille”.

L'émir de Doha a fait jeter en prison pour vingt-cinq ans son cousin Talai ben Abdulaziz al-Thani, petit-fils de l'ancien souverain. Son crime ? Sa trop grande proximité avec l'Arabie saoudite.

C'est une Française, Laïla Nehmé, qui dirige les spectaculaires fouilles d'Al-Ula, en Arabie saoudite. Rencontre.