Insécurité, contrefaçons, désaccords entre professionnels, désaffection pour l'ancien au profit du contemporain... Comment recréer la dynamique ? En complément, "Les chefs d'oeuvres de la Biennale Paris".

Est-ce la Fiac qui tire profit de Paris ou la ville-musée qui se modernise grâce à la foire d'art contemporain, redevenue l'une des plus attirantes du monde ? Visiblement, les deux partenaires ont su se valoriser l'un l'autre au fil des ans. Sommaire. Le Tout-Paris se met à l'heur de la Fiac. Des collectionneurs de plus en plus puissants. A la Fiac, la montée en puissance du moderne et du contemporain historique. Promenade, à la Fiac, dans l'art contemporain. La performance à la Fiac, parad(ox)es ? Enfin le design revient à la Fiac.

La performance fait désormais partie intégrante de l'offre de la foire. Pour autant, le marché n'est pas encore autonome.

Les centres d'art ouverts par des artistes ? Le phénomène n'est pas neuf. Mais il témoigne de nouvelles préoccupations.

En mettant en avant ses racines historiques par un hommage au collectionneur Daniel Cordier, l'Outsider Art Fair souligne la légitimité, mais aussi la vitalité de la création en dehors des circuits classiques.

L'événement parisien incontournable pour les amateurs de mobilier ancien revient plus riche et select que jamais.

Meilleures que les années précédentes, Frieze London et Frieze Masters ont séduit les collectionneurs internationaux, venus en nombre. Avec de fortes ventes à la clef.

Sous l'impulsion de nouvelles générations de collectionneurs, le marché de la photographie est devenu volatil et imprévisible. Ni l'époque, ni le photographe ne laissent augurer de certains records dignes de l'art contemporain. En complément, un focus sur les dix figures de la photo en France (conservateurs, éditeurs, galeristes, universitaires).

Les ventes publiques d'art moderne et contemporain organisées pendant la Fiac ont rapporté quelque 120 millions d'euros, envoyant un signal très positif au marché français.

Le dauphin saoudien Mohammad Ben Salman serait derrière l'achat du "Salvator Mundi" de Léonard de Vinci.

En cinq ans à peine, Artmajeur est devenue la première place de marché en Europe consacrée aux oeuvres d'art.

Il était underground, alternatif, rebelle. Il est devenu une manne financière. Tel un punk venant faire sa promo chez Drucker, le mouvement s'installe confortablement sur le marché de l'art. Alors, peut-on garder son aura transgressive tout en affichant des prix à cinq chiffres ?