A la fin du XIXe siècle, le monde musical emprunte aux arts picturaux un esprit de renouvellement, porté par le japonisme, l'impressionnisme - et le symbolisme. Un focus : « Le Prélude à l'Après-midi d'un faune », une mise en musique de l'onirisme.

Célèbre surtout pour ses natures mortes ou ses portraits de groupe aux harmonies sombres, l'artiste fut un fin mélomane, comme en témoigne l'exposition "A fleur de peau". D'abord présentée au musée du Luxembourg de Paris, elle s'est installée dans celui de Grenoble jusqu'au 18 juin 2017.

Dans le cadre du festival ManiFeste-2017 de l'Ircam, et avec les musiciens de l'ensemble Cairn, le compositeur Jérôme Combier et le scénographe et vidéaste Pierre Nouvel présentent une "installation-concert" construite autour de Pyramiden, une ville minière abandonnée, située dans l'archipel du Spitzberg, en Norvège.

A Paris avec "Black Dancing", et à Tokyo avec "ATM", Emmanuel Saulnier a composé deux expositions qui se répondent. Inspirées par la musique de Thelonious Monk, elles sont aussi comme deux interprétations d'un même morceau, et le moment nouveau d'une recherche artistique qui se poursuit depuis plus de quarante ans.

Afin d'illustrer le volet musical du mouvement artistique de l'expressionnisme (début du XXe siècle), Patrick Szersnovicz a concocté une discographie haute en couleur.

Il a vécu la vague britpop de l'intérieur, imaginé les aventures déjantées d'une punkette ... Mais le graphiste est surtout connu pour avoir créé Gorillaz, avec Damon Albarn. Alors que le groupe concept et ses personnages virtuels remontent sur scène à Paris, une monographie rend pour la première fois hommage à cet artiste britannique.

Eddy Mitchell sort un album de duos, "La Même Tribu", dont la pochette est dessinée par Ralph Meyer, l'auteur de la BD western "Undertaker". Un dialogue de saloon, sans revolvers.

Sebastian Rivas est un compositeur d'origine argentine né en 1975 à Châtenay-Malabry. Paris et Buenos Aires sont ses deux pôles d'activité. Si son éclosion musicale s'est faite en France, il entretient des liens très forts à la scène musicale argentine et enseigne à Buenos Aires.

Un artisan allemand a entrepris de ramener à la vie des instruments des temps anciens. Mais comment fabriquer vielles, chalemies et tournebouts et retrouver leur timbre quand on ne dispose d’aucun élément, ou presque ?

Alors qu'il revendiquait ne pas aimer la musique, Picasso n'a cessé de peindre des musiciens, collaborant avec Satie, Stravinsky et Falla, transformant ses instrumentistes en autoportraits de l'artiste halluciné par ses obsessions. Le musée de la Musique de la Philharmonie de Paris revient sur les relations élastiques entre le grand peintre du XXe siècle et un art immatériel qu'il sut faire sien.

Le 22 septembre 2020, la Philharmonie de Paris ouvrira au public l'exposition « Les musiques de Picasso », un sujet inédit sur lequel le catalogue, qui paraît ce même mois chez Gallimard, fait le point. Interview avec la commissaire et directrice du catalogue de l'exposition.