Bars fermés, concerts interdits. Puisqu'il est impossible de vivre sans boire de coups, comment la France va-t-elle réinventer ses nuits ? Reportage à Nantes, une ville qui sait y faire.

Arrivé au café Canova à la fin des années 80, Angelo Tranfa a été le serveur de Fellini, a assisté au crépuscule de Mastroianni, joué au ping-pong avec Pasolini, été le voisin de Nanni Moretti. En trois décennies, le serveur passé directeur a vu les temps changer.

Siroter un gin fizz et rester sobre... Une nouvelle tendance, née aux Etats-Unis, qui na pas échappé aux alcooliers et aux "bartenders". Par choix éthique ou opportunité commerciale.

Un “café philo” a récemment ouvert à Tokyo. Le signe d’un intérêt grandissant des Japonais pour la confrontation d’idées sans gêne ni préjugés.

Son nom est devenu l'emblème du café « à l'américaine ». Mais depuis plusieurs mois, l'enseigne accumule les revers et cherche à se réinventer.

Apparus sous le protectorat de Cromwell, dans l’Angleterre des années 1650, les "coffee houses" proposent, pour 1 ou 2 pences, une boisson, généralement chaude, à déguster en bonne compagnie et en lisant les dernières nouvelles.

Dans "Paresse pour tous" (éd. Le Tripode), le romancier Hadrien Klent imagine un candidat à la présidentielle faire campagne sur une idée radicale : la semaine de 15 heures. Une mesure à l’opposé des injonctions à travailler toujours plus, qui permettrait "d’envisager une autre façon de vivre". Sommaire. Hadrien Klent : "La paresse, c'est précisément le non-travail". Le café au centre du village. Chère appli, fais-moi des ami-es. Le couple hétéro, aspirateur à temps libre. Les mères solos jouent collectif. A la buvette de l'Assemblée, on bulle utile.