La capitale ukrainienne, à 90 km d'un possible nouveau front sur la frontière biélorusse, est le fief d'un nationalisme incandescent, avivé par le conflit et traversé par tous les vertiges d'un passé sanglant. Le dossier se conclut par l'article intitulé "A Babi Yar, le silence hanté de la Shoah par balles.

Située à une trentaine de kilomètres de la frontière russe, la deuxième ville d'Ukraine, russophone, a vu son sentiment d'appartenance au pays renforcé depuis l'annexion de la Crimée en 2014 et le début du conflit au Donbass, à 300 km de là. L'article se poursuit avec l'analyse de Romain Maksymowycz, "Les nationalistes attendent leur tour".

Parallèlement aux combats, les artistes se sont mobilisé·es pour créer. Une réponse à la guerre, qui cristallise un nouveau soft power et renforce l'identité ukrainienne. Sommaire. Ukraine année zéro. Underground résistance.

L’invasion russe en Ukraine a contribué à renforcer un sentiment national. C’est l’aboutissement d’un long chemin depuis les mouvements nationalistes du XIXe siècle jusqu’à la Révolution de la dignité de Maïdan (2013-2014). En dépit de grandes différences entre l’Est et l’Ouest, la défense de la liberté, en opposition à l’autoritarisme russe, l’emporte largement.

Pour sa deuxième série d’été, le "1 hebdo" a choisi de rendre hommage à trois grandes villes d’Ukraine, ce pays éprouvé par une demi-année d’attaques et de bombardements, mais qui continue de résister à l’invasion russe. Première étape : Kiev, une capitale qui est comme un kaléidoscope de sa nation. Sommaire. Des villes hors du commun, éditorial. "L'histoire politique de l'Ukraine s'écrit à Kiev", entretien avec Iaroslav Lebedynsky. Les révolutionnaires du Maïdan. La ville de toutes les Ukraine, le poster du "1".

Bien plus qu’une soupe, ce plat fédère tous les Ukrainiens. Le chef Yevhen Klopotenko a réalisé une série documentaire sur le sujet. Il répond aux questions d’un quotidien de Kiev.

Quand Vladimir Pou tine instrumentalise l'Histoire pour justifier sa guerre, Kiev met en scène l'agression pour souder l'unité nationale.

Applebaum, Littell, Khodorkovski, BHL ... Ces intellectuels, artistes ou opposants tirent les leçons d'un an de guerre et appellent les pays occidentaux à renforcer leur engagement. Sommaire. Anne Applebaum : « Si la Russie l'avait emporté... ». Sviatoslav Vakartchouk : « La guerre nous a rendus plus mûrs, plus forts ». Rouslan Stefantchouk : « Notre pays peut devenir l'Amérique de ce siècle ». Jonathan Littell : « La Troisième Guerre mondiale est là, il faut la gagner ». Mikhaïl Khodorkovski : « Ne laissons pas la tyrannie gagner ». BHL : « Un jour, les somnambules russes se réveilleront...

Critique du nationalisme ukrainien et partisan d'un « compromis », l'avocat n'hésite pas à s'afficher dans des médias d'extrême droite. Tentative de compréhension d'un personnage haut en couleur.

Prêtre orthodoxe et aumônier militaire à Odessa, Vasyl Virozub est une célébrité dans son pays. Appréhendé par les Russes avec deux autres chapelains, il a été détenu pendant soixante-huit jours, avant d'être libéré en mai 2022. Depuis, il prie sans relâche pour la victoire de son pays.

Le 24 février 2022, la Russie envahissait l'Ukraine. Un cataclysme dans la vie de deux soeurs ukrainiennes, Olga, installée à Paris, et Sasha, qui vit à Kiev. Depuis un an, "M" publie chaque semaine leur journal, où chacune raconte la guerre, sa guerre, à la journaliste Elisa Mignot. Les deux jeunes femmes y témoignent de leur quotidien bouleversé et livrent sans détour leurs peurs, leurs espoirs, leurs incompréhensions… Et une colère viscérale vis-à-vis de la Russie. Cette expérience intense a réveillé leur patriotisme enfoui et leur a fait redécouvrir l'identité culturelle de leur pays.