Gemmayzé, Mar Mikhaël, Achrafieh... Ces quartiers étaient les derniers espaces de liberté de Libanais étouffés par la crise économique et politique. Or ce sont justement ces lieux que la déflagration du 4 août a le plus durement frappés. Depuis, Sylette, Raya, Gaafar, Ramzi... oscillent entre volonté de reconstruire et tentation de l’exil.

Depuis vingt ans, malgré l’incurie de l’Etat, designers, architectes et couturiers libanais ont bâti une scène reconnue dans le monde entier. Installés dans les quartiers près du port, ils ont tout perdu dans l’explosion du 4 août. Et doivent aujourd’hui sauver leurs entreprises. Qu’ils choisissent l’exil ou de rester dans leur pays.

Après la catastrophe du 26 septembre 2019 sur le site industriel rouennais, les experts peinent à identifier le cocktail de substances résultant de la combustion de plus de 3000 molécules chimiques.

Le 26 septembre dernier, un incendie ravageait le site de Lubrizol, à Rouen, libérant dans l'atmosphère 9000 tonnes de produits chimiques ! Procédure de sécurité, gestion de crise, toxicité présumée, protection des populations... Nombre de questions restent encore en suspens, mais le scénario de la catastrophe se précise : un vrai cas d'école. Notre enquête.

L'incendie de l'usine chimique Lubrizol à Rouen (Seine-Maritime) à l'automne 2019 a braqué les projecteurs sur la gestion des risques sur les sites industriels français. Pour Florence Denier-Pasquier, vice-présidente de l'association France nature environnement, ce secteur fait l'objet d'un manque d'attention depuis plusieurs années. Les réglementations se sont assouplies, les contrôles ont grandement diminué depuis les années 2000, passant de 30 000 en 2006 à 18 196 en 2018 au sein des installations classées Seveso.

Après un accident industriel, l'Etat cherche souvent à rassurer plutôt qu'à informer les citoyens. Face à cela, certains s'organisent, faisant un véritable travail de contre-expertise.

Emanations nauséabondes, absence de suivi sanitaire, mépris de l'Etat... Un an après la catastrophe, les voisins de l'usine pétrochimique affirment vivre un enfer. Et s'estiment sacrifiés sur l'autel des intérêts industriels.

Quatre ans après la rupture meurtrière d'un barrage, le leader mondial du minerai de fer se transforme afin de limiter son impact environnemental. Reportage au Brésil.

Appelée à se prononcer sur des atteintes délibérées à l'environnement, ou écocides, la justice s'est enrichie d'une nouvelle branche : le droit environnemental. Cet été, "M" revient sur quatre affaires qui ont fait jurisprudence. Le 10 juillet 1976, l'explosion d'une usine chimique à Seveso, près de Milan, en Italie, libère un nuage de dioxine qui va contaminer la région et ses habitants. Cette catastrophe a conduit l'Europe à adopter en 1982 une directive visant à prévenir les risques associés aux activités industrielles dangereuses.

En 2019, l'incendie de l'usine Lubrizol, classée Seveso, a traumatisé les habitants de la métropole de Rouen. Bien que les conséquences sanitaires se soient révélées limitées, ce spectaculaire sinistre a obligé le territoire à revoir en profondeur la prévention des risques industriels, mais aussi la communication et la sensibilisation auprès des habitants.

L’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen révèle un trait distinctif des théories du complot : leur capacité à infecter nos cerveaux en situation de grande incertitude.

Au milieu du XVIIe siècle, une poudrière cachée explosa à Delft, aux Pays-Bas. L'événement, qui déjà alertait sur le danger des produits azotés, fut immortalisé plusieurs fois par le peintre Egbert van der Poel.