Ceux qui suivent "L'Avant-scène cinéma" le savent : Cédric Kahn en fut un invité régulier. Revenir vers lui nous semblait précisément une bonne idée, afin de pouvoir continuer à suivre l'évolution d'un artiste apprécié, qui a su s'imposer sur bien des genres et registres, dans le cinéma français. Mais également, évidemment, pour le film en lui-même, "Le Procès Goldman".

Patriarcat toxique, mensonges et faux-semblants : tel est le cocktail à "L'Origine du mal", selon Sébastien Marnier dans le dernier volet de sa trilogie. Un film peuplé de personnages inquiets et inquiétants, qu'il s'est délecté à mettre en scène. Rencontre avec un réalisateur chabrolien.

Présentée cet été dans les larges espaces de "Bazar", à Bruxelles, en même temps que la rétrospective intégrale à la Cinematek, l'exposition "Travelling", sous le commissariat de Laurence Rassel, se déplace au Jeu de Paume à Paris, du 28 septembre 2024 au 19 janvier 2025, dans une version légèrement raccourcie. Les oeuvres de Chantal Akerman vidéaste sont également montrées à la biennale de Lyon (jusqu'au 5 janvier 2025).

Il y a chez le cinéaste de "Rester vertical" une passion pour l'horizontal. On y trouve la beauté tantôt douce ou convulsive du soleil tombé ou tombant, des corps couchés ou couchants (baisant, dormant, mourant), des strates paysagères et des sols grouillants. L'horizontalité permet aussi une circulation de désirs et de paroles qui invente d'étonnants régimes égalitaires entre les êtres et les choses. En philosophie, on qualifie d'horizontale l'immanence et de verticale la transcendance. Sommaire. Devenir horizontal, la critique du film.

Les romans d'Alain Guiraudie ne ressemblent pas, dans leur forme, à ses films, mais à leurs personnages : ils sont à la fois francs et clivés, audacieux et hagards, obsessionnels et nonchalants. Autant dire incertains. Qu'en fait-il ? Que pouvons-nous en faire ?

Pourquoi faire semblant ? Posée de façon rhétorique par Barberie Bichette (Agnès Jaoui) pour commenter son choix de la police de caractères Arial, l'interrogation s'avérera profonde et lancinante. Barberie entame la rédaction d'un texte qui porte le titre "Ma vie ma gueule", installant d'emblée le principe d'une écriture réflexive où ses questionnements feront écho à ceux de la cinéaste. Sommaire. Qui est là ?, critique du film. Sophie Fillières, passages secrets.

Dans l'introspectif "Douleur et Gloire", le réalisateur espagnol fait le point sur son existence, ses amours perdues et son cinéma. Il a confié le rôle principal, celui d'un cinéaste en crise existentielle et artistique, à son acteur fétiche, Antonio Banderas. Rencontre avant un nouveau grand bain cannois ? En page 98-99, la critique du film "Douleur et Gloire".

Deux ans après "The Witch", Robert Eggers continue son exploration d'une horreur contemplative avec "The Lighthouse". Clair-obscur sur un réalisateur habité de paradoxes, chef de file d'une nouvelle école qui veut faire peur sans "jump scare".

Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, les auteurs-réalisateurs du "Prénom", reviennent avec "Le meilleur reste à venir", une comédie sur l'amitié à la vie à la mort, un "buddy movie" nourri de "screwball comedy", de comedia dell'arte et de vaudeville à la française. Comment réaliser une comédie populaire et sophistiquée ? Eléments de réponses avec les intéressés.