En 1938, le scénariste Jerry Siegel et le dessinateur Joe Shuster donnent naissance à un nouveau personnage : Superman. Ils ne le savent pas encore, mais ils viennent non seulement de créer un genre - le comic de super-héros-, mais également une future figure mythique de la pop culture, dont l'influence dépasse depuis longtemps le microcosme de la bande dessinée internationale. Symbole de la perfection au masculin, héraut d'une Amérique triomphante, Superman incarne aussi l'âge d'or des comics, qui s'étale de 1938 à 1954, année de la création de la Comics Code Authority.

Avec Luc Besson, Jean-Pierre Jeunet et Mathieu Kassovitz, les rapports entre la bande dessinée, "Métal Hurlant" et le cinéma sont plus qu'établis. À l'occasion de L'Étrange Festival où il présentait un film pour le 25ème anniversaire de la manifestation, l'auteur de "La Haine", "L'Ordre et la Morale" et "Babybon A.D." et l'acteur du "Bureau des légendes" a bien voulu répondre à quelques questions concertant l'influence qu'a pu avoir « la machine à rêver (appellation donnée au mensuel Métal hurlant) sur l'ensemble de son travail.

Masaaki Yuasa est décidément imprévisible. Le réalisateur de films d'animation japonais passe allègrement d'un genre à l'autre avec une facilité déconcertante. De l'ovni "Mind Game", le long-métrage qui l'a fait connaître en 2004, dans lequel un mangaka fait la course avec Dieu, à la série fantastique "Devilman Crybaby" (2018), adaptation pour Netflix d'un manga de Go Nagai (créateur de "Goldorak"), en passant par la bluette acidulée et burlesque "Lou et l'ile aux sirènes", Cristal du meilleur long-métrage du Festival du film d'animation d'Annecy en 2017, et le formidable "Night is Short.

L'humour tarte à la crème, c'est eux. Littéralement. Entre un entartage et une culbute, difficile de déceler derrière les gags de ce duo burlesque la moindre leçon de philosophie. René Goscinny voyait pourtant en eux de meilleurs « maîtres à penser » que Kant et Spinoza. Depuis leur premier film, il y a bientôt un siècle, le gros, le petit et leur formidable complicité inspirent... jusque dans la bande dessinée.

Enfant, elle se rêvait en nouvelle Tex Avery. Mais c'est au travers de la bande dessinée que Pénélope Bagieu racontera des histoires : son best-seller "Culottées" a ressuscité des héroïnes injustement méconnues et raflé le très convoité prix Eisner. Elle a créé l'unique version BD du mythique "Sacrées Sorcières" de Roald Dahl, et l'adaptation de son "Joséphine" a cartonné en salles. Ici, elle nous parle des ponts entre le 7e et le 9e art, du nécessaire combat féministe et de son obsession pour Wes Anderson.

Le très prolifique dessinateur japonais a porté à son sommet le manga. Démonstration avec 200 originaux réunis pour la première fois en France, à Angoulême. Du grand art.

Une exposition à la Cinémathèque rappelle que le père d'Astérix se rêvait en Walt Disney français.

À l'occasion des 30 ans de la série "Crayon Shin-chan" et de la sortie du dernier film "Mononoke Ninja Chinfûden" (traduction : 'La légende insolite des ninjas animaliers'), de nombreux événements ont lieu dans la capitale japonaise, dont un à la Tour de Tokyo,« OLA SHINNOSUKE FESTIVAL » que nous avons pu visiter.