Que serait une société sans confiance, sans personne sur qui compter ? On confie sa santé au médecin, on confie ses enfants à l'école, son argent à la banque. On confie un secret à un ami... La confiance prend de multiples visages. A l'école, la confiance en soi est un adjuvant pour entreprendre et réussir. Elle peut être un frein quand elle vient à manquer. Dans un couple, la confiance est l'un des socles d'une relation fondée désormais sur la reconnaissance et le soutien mutuel.

Commencez par croire en vous. Le regard des autres ? Oubliez-le ! Et si, au lieu de jouer les sceptiques, on essayait vraiment de mettre en application ces conseils ? Loin de nous proposer une sagesse au rabais, loin de flatter nos penchants égoïstes, Ralph Waldo Emerson nous convie au contraire sur un chemin difficile, exigeant, mais ô combien gratifiant : celui de la confiance en soi. En effet, comme l'explique notre collaborateur Philippe Nassif, celle-ci ne consiste aucunement à se recroqueviller sur soi mais à s'affirmer en refusant le conformisme qu'impose la société.

Ce psychologue canadien a élaboré une théorie psychologique résolument optimiste qui mise sur la confiance en soi pour développer ses compétences.

Le sentiment d'efficacité personnelle, concept défini par Albert Bandura, désigne la confiance qu'a un individu en sa capacité de mener à bien une activité. Ce sentiment lui permet alors de s'engager plus aisément dans l'action et de persévérer malgré les difficultés.

Bousculés, pressés, dévalorisés, voire humiliés... Mille petites agressions quotidiennes, volontaires ou non, ne cessent de bouleverser nos vies et notre tranquillité d'esprit. Une voiture garée en double file qui bloque la rue, un patron qui oublie de nous convier à une réunion, un enfant ou un conjoint qui nous répond un peu trop vertement, et nous nous sentons désarmés. Comment répondre à ces marques d'irrespect ?

Se mettre en colère ou demander de l'aide, changer de métier ou voyager seul : nous avons tous accompli des actes dont nous nous sentons fiers. Mais qui nous étonnent encore. Témoignages d'audacieux qui s'ignoraient.

Laminés par la moindre critique, tétanisés par l'angoisse de ne pas savoir répondre, ils se murent dans le silence. Conséquences : une grande souffrance et une mauvaise estime de soi.

Alors qu'ils devraient flatter notre ego et satisfaire notre besoin de reconnaissance, les compliments sont, pour certains, source de gêne, voire d'agacement. A quoi tient cette incapacité à apprécier les félicitations ?

Nous naissons vulnérables et la fin de notre vie est souvent marquée par la fragilité. Entre ces deux moments, il nous aura fallu vivre, c'est-à-dire apprendre, aimer, rebondir après les épreuves... Pour cela, nous devons pouvoir compter sur notre force.