Quand les ingénieurs de la conquête spatiale s'amusent à modeler notre quotidien, c'est une mine d'idées innovantes que l'on retrouve dans le caddie !

Et si le meilleur moyen de voyager dans l'espace, c'était... la voile ? En tout cas, le succès de la mission japonaise Ikaros montre qu'il est désormais possible d'explorer notre Système solaire avec des cerfs-volants propulsés par la lumière.

Une mission, un écusson. Cette coutume héritée des pilotes de la Navy pour leur avion va se populariser parmi les astronautes de la Nasa au cours des années 1960. Puis à l'ensemble du monde spatial, pour le plus grand bonheur des collectionneurs.

Dans le sud-ouest de l'Espagne, au Rio Tinto, le décor est digne de la planète rouge. Au mois de mai, toute une équipe de techniciens et de scientifiques a investi l'endroit pour simuler une mission d'exploration sur Mars, engoncés dans des scaphandres et accompagnés par des robots.

Des sondes qui nous ramènent des nouvelles de l'Univers, des robots qui crapahutent sur des astéroïdes, des bases scientifiques suspendues en orbite, des fusées réutilisables et des capsules prêtes à convoyer des colons sur Mars... Le XXIe siècle sera spatial. Américains, Russes, Chinois, Indiens et Européens rivalisent comme au bon vieux temps des « Spoutnik » et de la mission Apollo. Rendez-vous en 2030, dans le premier village martien ! Geneviève Fioraso dessine les contours de la conquête spatiale à la française. L'astrophysicien Trinh Xuan Thuan explique le désir d'infini chez l'homme.

Cette exposition, accessible jusque fin 2014 à l'Euro Space Center, dévoile tous les secrets de cette mission hors du commun et nous montre une nouvelle fois le savoir-faire européen en matière de conquête spatiale. Avec Rosetta, l'Euro Space Center vous donne les clés pour comprendre ce défi technique dont l'objectif est de mettre en lumière l'origine du Système solaire.

La Nasa vient de doter la station internationale d'une imprimante 3D. Une machine qui permettra aux astronautes de fabriquer à la demande des pièces de rechange et des outils. Sans avoir à attendre une mission de ravitaillement. Et les agences spatiales rêvent déjà aux formidables possibilités de cette technologie nouvelle.

Il a été le dixième homme à marcher sur la Lune. Frustré par l'inertie du développement des navettes spatiales, Charlie Duke a quitté la Nasa en 1975. Aujourd'hui consulté pour la conception de la capsule habitée Orion, il regrette l'énergie qui régnait au temps d'Apollo, mais croit plus que jamais à l'exploration humaine de l'espace.

Les vaisseaux qui ont marqué la conquête spatiale et ceux des premières missions habitées existent toujours. Et la plupart sont visibles par le public. Pour ceux qui veulent s'approcher du rêve spatial, voici un inventaire des lieux où sont exposés les plus prestigieux vestiges de cette épopée.

En dépit des progrès réalisés, accéder à l'espace demeure encore aujourd'hui coûteux et difficile. Réutiliser les moyens de lancements est régulièrement vu comme un bon moyen de contourner cette difficulté.