Massive Attack et Banksy, on connaît. Virée, entre spots de graff, beats hip-hop et bonne botanique, dans l'underground hyperactif de la ville.

Il était underground, alternatif, rebelle. Il est devenu une manne financière. Tel un punk venant faire sa promo chez Drucker, le mouvement s'installe confortablement sur le marché de l'art. Alors, peut-on garder son aura transgressive tout en affichant des prix à cinq chiffres ?

En 1995, Joaquin Phoenix explosait dans "Prête à tout" de Gus Van Sant. Les deux hommes se retrouvent cette année pour "Don't Worry, He Won't Get Far on Foot", une ode à la contre-culture. L'occasion de faire le point sur deux oeuvres dédiées à l'indépendance et à la rébellion. Avec ou sans cause.

Vladimir Poutine a récemment déclaré qu’à défaut de pouvoir interdire le rap il fallait en prendre le contrôle. Le journal "Kommersant" lui souhaite bien du courage.

En 2020, Marseille accueillera la biennale Manifesta. Au quotidien, la cité se montre propice aux pratiques artistiques alternatives. Rencontre avec Basile Ghosn, Won Jin Choi ou Sara Sadik, qui inventent dans cette ville-monde des micro-communautés autogérées. en complément, un portfolio d'Olivier Amsellem.

"Desolation Center" retrace l'épopée magique d'une jeunesse américaine, celle de Los Angeles au début des années 80, dopée aux sensations fortes, qui a communié dans la joie, l'amour et (surtout) l'anarchie durant une folle année d'expérimentations en plein désert. Le point de départ underground de toute une floppée de festivals musicaux devenus obèses, comme Lollapalooza ou Burning Man.

A l'occasion de la publication d'un ouvrage collectif qui analyse la culture dans la Pologne contemporaine, "Hourras et Désarrois", reportage sur la scène artistique et littéraire LGBT en Pologne. Entre inquiétudes et optimisme. PAR

Jusqu’à la fin de ses jours, Hunter S. Thompson a cherché à prouver que la bonne fiction est bien plus objective que n’importe quel article de presse. Avec plus ou moins de succès.

Seize surfeurs et huit musiciens (Allah-Las, Connan Mockasin...) sont réunis dans "Self Discovery for Social Survival". Un film sur le surf qui, accompagné d'un superbe album, explore les multiples facettes d'un mode de vie aux résonances mystiques.

Diet Prada, Estée Laundry, The Fashion Law... Derrière ces pseudonymes se cachent des observateurs attentifs du secteur de la mode, scrutant le moindre faux pas qu’ils dénoncent avec fracas. Leur cible : tout ce qui s’apparente selon eux à du plagiat, du racisme ou du sexisme. Ces comptes Instagram parfois très populaires peuvent provoquer des tempêtes médiatiques. Si dans le milieu, certains applaudissent ces chiens de garde, d’autres redoutent leurs dérives. Et l’entrée dans une nouvelle ère puritaine. Les justiciers de la mode.

Deux expos comme l'histoire d'une rencontre, en 1981, dans le New York des marges. Brièvement amants, éternellement liés, le photographe Peter Hujar et l'artiste David Wojnarowicz, bientôt emportés par le sida, auront capté un monde menacé de mort, souvent invisibilisé.

La vie nocturne des grandes villes n’est plus la même depuis la pandémie. Les confinements et les restrictions sanitaires qui perdurent mènent la vie dure aux bars, salles de concerts et clubs. Le grand quotidien de Lisbonne "Publico" a interrogé des philosophes, psychologues, fêtards, musiciens et noctambules, et dissèque dans un long texte de réflexion ce monde de la transgression, de l’échappatoire et de la création. Ce monde-là est-il voué à disparaître ? Et avec quelles conséquences sur notre santé mentale et sur la dynamique des villes ?