Depuis quelques jours, la France est devenue un nouveau foyer aigu de contamination, avec plus de 200 cas et quatre morts recensés à l'heure où nous bouclons ces pages. Hôpitaux, généralistes et Ehpad ont-ils au moins la capacité d'affronter le Covid-19 ? En complément, l'article intitulé "Gestion de crise, la France sous-notée par l'Oncle Sam" détaille que la France ne semble pas extrêmement bien préparé à gérer la crise sanitaire à venir. Mais la méthodologie employée ne semble pas très objective.

Depuis la mise en oeuvre des premières dispositions destinées à répondre à la crise sanitaire d'ampleur internationale, les mesures d'interdiction et les modifications de calendrier sont distillées au milieu des prescriptions générales, apportant avec elles leurs lots d'annulations de concerts et d'incertitudes.

En cette période troublée, le chef de choeur et chef d'orchestre belge se préoccupe de l'avenir du Collegium Vocale mais se projette encore, insatiable, de Gesualdo à Mahler, en passant par Bach.

Le spectre de la dernière grande crise économique refait surface. Problème : le monde est plus fragile qu'à l'époque. Sommaire. Récession : et si c'était pire que 2008 ? Vers un vaste mouvement de relocalisation ? "Assumer le coût du confinement". Pétrole : le bras d'honneur de l'Arabie Saoudite.

En cas d'afflux de patients, les lits en "réa" pourraient manquer. Les autorités anticipent les questions éthiques qui se poseraient alors.

En économie, au bureau, à l'école, sur les marchés financiers et même à la pompe à essence, le virus produit déjà des effets. Et probablement à long terme : rapatriement des entreprises parties à l'étranger, télétravail, enseignement à distance. Sommaire. Economie, vers la relocalisation. Travail, journées en pyjama ? Education, vers l'école virtuelle. Pétrole, un contre-choc en accéléré. "Malgré la baisse récente de la Bourse, la surévaluation atteint quasiment 50 %".

A Montpellier comme partout en France depuis près de deux semaines, l’activité est à l’arrêt. Dans un immeuble de quatre étages du centre-ville, plusieurs familles s’adaptent tant bien que mal aux mesures de confinement. Lectures, activités physiques improvisées, discussions entre balcons, grandes résolutions... Chacun échappe comme il peut au climat anxiogène. Et, peu à peu, une solidarité inédite se met en place.

A l'heure où nous imprimons, l'Italie est confinée, la France s'apprête à fermer écoles et lieux publics, des frontières se ferment... Les cinq philosophes que nous avons interrogés projettent sur cet événement global leur concept central : l'indisponibilité du monde, le rôle de l'État, l'état d'exception, l'éthique médicale et la cause animale. Sommaire. Hartmut Rosa : "Nous sommes prêts à ralentir pour récupérer la maîtrise du cours des événements". Slavoj Zizek : "Dans l'ordre supérieur des choses, nous sommes une espèce qui ne compte pas".

Face à cette pandémie qui frappe violemment la France et ses voisins, nous devons mettre fin à la course folle du virus. Et ne pas céder à la panique. Sommaire. Gestes barrière. Le confinement va finir par enrayer l'épidémie. Connectivité. La technologie nous sauve de l'isolement. Connaissances. Nos données peuvent limiter la propagation. Economie. L'Etat pompier n'est pas mort. Médecine. En avril 2020, l'espoir d'un remède se précisera. Dans le rétroviseur. Regarder l'histoire pour ne pas paniquer.

La crise sanitaire bouscule le sommet de l'Etat, l'exécutif dans son ensemble et le Parlement. En créant parfois des situations inédites. Sommaire. Comment gouverne-t-on un pays à l'arrêt ? Incertitudes. « Un second tour au plus tôt et au plus tard ». La facture du "quoi qu'il en coûte" macronien.

Confinés chez eux, privés de loisirs, terrorisés par la flambée de l'épidémie, de nombreux Français ont le moral en berne et évoquent leur inquiétude.

Le Premier ministre prend moins de mesures qu'ailleurs pour contrer le coronavirus et mise pour l'instant sur une sélection darwinienne de sa population : les plus forts résisteront. Ailleurs, l'Italie et l'Espagne assistent à une véritable hécatombe. En Italie, les cérémonies funéraires ont été suspendues pour éviter tout risque de propagation de l'épidémie de Covid-19. Chacun s'organise pour faire ses adieux à ses proches. Traumatisée par des années de récession, la population espagnole attend du gouvernement une action économique forte pour se relever après le confinement. Sommaire.