L'humanité a été plongée cette année dans une tragédie qui a atteint toutes les populations du globe, cachées derrière des masques, subissant le confinement, expérimentant les gestes barrières et la vie dématérialisée. Etrange paradoxe, tout en nous rassemblant dans un même combat, le coronavirus nous séparait par la fameuse "distanciation sociale", ce qui fit écrire au presque centenaire Edgar Morin : "Le virus nous rappelle à notre humanité et à notre condition d'êtres profondément sociaux, inséparables les uns des autres". Sommaire. Nos écrans suspendus ; Cinéphiles en exil.

La crise sanitaire a conduit le gouvernement français à adopter, dans l’urgence, lois, arrêtés, décrets et ordonnances. Les règles de confinement ont particulièrement affecté les plus âgés. Au moment où la liberté se trouve restreinte pour tous, l’égalité de la mise en oeuvre en arrive-t-elle à davantage laisser mourir les aînés ? Que reste-t-il alors de la fraternité, déjà mise à mal par les gestes barrières ? Une analyse de la situation sous l’angle du droit.

Le 12 août 2020, cinq mois après le décret imposant "l'isolement social obligatoire", le président du Pérou, Martin Vizearra, a annoncé de nouvelles mesures pour enrayer la Covid-19, dont la contagion s'étend à l'ensemble du territoire (avec 500 000 cas au 13 août et près de 22 000 décès).

L’épidémie de Covid-19 implique des risques de dérives autoritaires indéniables. Le confinement, l’ensemble des mesures de prévention, mais aussi le développement du télétravail donnent lieu à des transformations rapides des sujets soumis à la loi ainsi que de la façon dont la loi s’impose à eux et s’immisce dans leur vie privée. Au Chili par exemple, où le confinement a duré six mois, les supermarchés sont gardés par des agents qui prennent la température des clients et contrôlent les autorisations de sortie.

"Mais quoi ? Nous restons ici sans rien faire... Rien d’étonnant si cet homme [Philippe] qui mène lui-même la campagne, qui est présent partout, qui ne laisse passer aucune occasion, l’emporte sur nous qui tergiversons, qui perdons le temps à voter des décrets et à nous enquérir." L’indignation de Démosthène contre l’inertie des Athéniens confrontés aux menées expansionnistes de Philippe II de Macédoine montre qu’il n’y a rien de vraiment nouveau dans les critiques de l’impuissance démocratique.

La pandémie au nouveau coronavirus SARS-CoV-2 met sous très forte tension le système de soins au niveau mondial, particulièrement dans les unités de réanimation. En France, avant même que le pic de l’épidémie ne soit atteint, le nombre de patients en réanimation dans certaines régions avait déjà largement dépassé la capacité d’accueil habituelle du système de santé.

Retour sur le cinéma au mois de septembre 2020 dans un contexte de crise sanitaire.

Après une accalmie estivale, la pandémie de Covid-19 a repris à travers le monde et les mesures destinées à la contenir ou à en limiter l’ampleur ont été renforcées dans un grand nombre de pays dès le mois de septembre (confinement, limitation de la mobilité et / ou des conditions de rassemblement dans les lieux publics, les bars, etc.).

En juin 2020, la Conférence des évêques de France a décidé de faire appel au Sacré-Coeur pour « accompagner la France qui se relève de la crise sanitaire du printemps 2020 ». Au cours d'une cérémonie solennelle à la basilique de Montmartre, les évêques, unis au chant émouvant des bénédictines, ont supplié le Christ de venir en aide à « toutes les composantes de la communauté nationale » et l'ont remercié « pour les multiples gestes fraternels à l'égard des plus démunis et pour le dévouement des soignants ».

Alors que pour les personnels de santé, le pire reste à venir, de nombreux Français prennent le reconfinement un peu trop à la légère. Un grand écart qui existe aussi au sein du gouvernement.

L'urgence sanitaire justifie-t-elle ce deuxième confinement et ses conséquences économiques et sécuritaires ? "L'Obs" a fait débattre un médecin, Rony Brauman, et un économiste, Gaël Giraud. La sévérité de leur constat interpelle.

Depuis le début de la pandémie, les gens font des rêves où le Covid prend toute la place. Visions d'épouvante, ou forme d'adaptation de nos cerveaux à une nouvelle réalité ?