A travers la planche à roulettes, c'est toute une philosophie, née sur fond de contre-culture et de street art, que Sylvie Barco, Ari Marcopoulos ou Raphaël Zarka interrogent.

De Paris à Lagos en passant par New York, "le Nouvel Obs" pousse la porte de boîtes de nuit mythiques. Cette semaine, plongée dans cette obscure salle de réception tenue par des Portugais que rien ne prédestinait à entrer dans la légende du rap et de la nuit. Pourtant, à la fin des années 1980, quelques mois suffiront à faire de ce repaire parisien le temple du hip-hop.

Depuis que le rappeur marseillais Jul s'affiche en veste Kalenji dans ses clips, le Decathlon des Terrasses du Port, à Marseille, écoule ce modèle comme des petits pains. Parce que la vie est plus belle en "Kalenjul" ?

Alors que New York fête cette année les 50 ans de cette culture urbaine, on enfile ses Adidas Superstar pour un pèlerinage tout en vibes, aux sources de ce mouvement né en août 1973 au rez-de-chaussée d'un immeuble du Bronx.

Le rap est la deuxième musique la plus écoutée dans le monde. Cela seul justifierait d'aller y voir de près. Ce succès ne va pas de soi, si l'on considère que le rap s'avance sous le signe de la transgression des codes officiels et des valeurs mainstream. Il correspond à une rupture générationnelle qui n'est pas sans rappeler celle qu'a représentée le rock'n'roll dans les années cinquante et soixante. Le rap divise les familles comme le rock en son temps.

Entre soif de liberté et recherche de sensations fortes, le skate cartonne auprès des ados. De la rue aux JO, ce sport est apparu en Californie il y a 70 ans. Devenu un phénomène mondial et une culture à part entière, retour sur l'aventure décoiffante du skate ! Sommaire. Au départ, un coup de génie des rois du surf. Grâce à des ados rebelles, le skate prend son envol. Sport populaire et stylé, le skate à son apogée.

Certains la voient sale, d'autres magnifique, certains la trouvent bruyante, d'autres la disent chaleureuse. Marseille offre 1 000 visages, et un trait commun : la fierté d'être marseillais. Mais pourquoi ? Sommaire. Allez, zou ! Fiers d'être marseillais. La culture en skate. Ville rebelle ? Plouf !

« Un jour de mon salaire, c’est leur assurance-vie », lançait Booba en 2006. Inspiré par le modèle américain de la réussite par l’argent, le rappeur aura fait des émules, du « fuck le Smic » de Kaaris au « Se lever pour 1 200, c’est insultant » de SCH, en passant par le « voir ses darons s’tuer comme des esclaves pour des salaires de merde, ça fait mal » de Gradur. Le mépris du salaire de base, trop faible pour permettre une quelconque ascension sociale, n’a jamais été aussi assumé par le rap français, lequel porte aux nues la violence, la drogue, le sport et, moderato cantabile, le chant.

Théâtre, graffitis, hip-hop, mode, nouvelles technologies... La chorégraphe franco-espagnole Blanca Li, première femme à la tête de l'établissement public parisien, veut rendre la culture accessible à tous.

Les festivals, carnavals ou parades se multiplient. Mais quelle "urbanité" développent ces manifestations sociales ou culturelles ? L'attention conférée au "vivre ensemble" et à la mixité sociale est parfois le prétexte d'enjeux de positionnement politiques et/ou économiques.