Pour la directrice de l'Ifrap, la remontée des taux d'intérêt prouve l'impasse du "quoi qu'il en coûte" et de la "théorie monétaire moderne".

Il y a trois mois, c'était le mal absolu. Aujourd'hui, la dette semble être la seule arme efficace pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie. Comment est-ce possible ? Démonstration.

Si, lors de son discours de politique générale du 30 janvier, le Premier ministre s'est montré vague sur l'implication des collectivités dans la maîtrise des dépenses publiques, certains signes laissent penser qu'elles ne seront pas oubliées.

Depuis belle lurette, le pays traîne sa dette colossale, délaisse son service public et des territoires entiers, voit son agriculture décliner. Mais des signes de faiblesse apparaissent même là où la France tirait son épingle du jeu : sa productivité stagne, son goût de l’effort s’émousse et son secteur du bâtiment se fissure. Des sujets plus importants que le casting du nouveau gouvernement. Sommaire. Les huit plaies économiques. Idées opportunes pour meilleur fortune. Quand notre pays se réveillait.

Le pays est-il encore gouvernable ? L'après-dissolution l'a plongé dans un triste vaudeville. Aux effets délétères. Sommaire. La France sur un volcan. François Hollande : "L'union est un combat". Jean-Michel Blanquer : "Macron ne déteste pas les coups tordus". Economie : halte au déni ! Antisémitisme, les leçons de La Grande-Motte. Malheureux comme un juif en Belgique.

Pour Emmanuel Macron, il est une épreuve pire que choisir un Premier ministre en cette rentrée : faire voter le projet de loi de finances à l'automne. Sommaire. Budget, mission impossible. Le pari risqué d'une année blanche. Une équation aux multiples inconnues. Budget 2025 : un parcours semé d'embûches.

Le Premier ministre peut-il redresser le pays ? La nomination de l'ex-commissaire européen LR rebat les cartes à droite... et au sommet de l'Etat. Sommaire. Michel Barnier, le régent. La méthode Barnier. Cette gauche qui ne veut pas gouverner. Le piège tendu par Le Pen. Pierre Vermeren : "Barnier peut devenir un grand Premier ministre". Jacques de Larosière : "Un peu de jugeote suffit pour équilibrer un budget". Élysée-Matignon : je t'aime, moi non plus.

Sous prétexte de ne pas effrayer les marchés, Michel Barnier entend poursuivre le serrage de vis budgétaire de ses prédécesseurs. Pour l'économiste Jézabel Couppey-Soubeyran, l'idée qu'il n'y aurait qu'une politique possible nous mène dans le mur.

Pour diminuer le déficit public et stabiliser la dette du pays, les écueils sont nombreux. Le Conseil d'analyse économique ouvre des pistes pour les contourner. Données chiffrées. Graphiques.

Le Covid a chamboulé votre vision du déficit et de la dette ? Vous n’avez encore rien vu. Figure de proue de la théorie monétaire moderne, Stephanie Kelton, professeure d’économie à l’université Stony Brook, prétend exposer une "révolution copernicienne" dans son livre "Le mythe du déficit. La théorie moderne de la monnaie et la naissance de l’économie du peuple" (Les Liens qui libèrent, 2021). Best-seller aux Etats-Unis, cet ouvrage, paru en France cette semaine, ne manquera pas d’alimenter le débat, déjà bien animé sur ce sujet de ce côté-ci de l’Atlantique.

En 2023, la dette française a dépassé les 3 000 milliards d'euros. Si la somme est colossale, le phénomène, lui, est ancien. Avec quels subterfuges a-t-on tenté de se débarrasser d'une dette devenue incontrôlable? Le passé pourrait nous renseigner sur notre proche avenir.

Les velléités de "justice fiscale" de Michel Barnier lui ont attiré des menaces de censure, même au sein de sa nouvelle coalition. Ces cris d'orfraie cachent des positions plus conciliantes en coulisse, mais aussi une réticence à désigner les perdants du rétablissement des comptes publics. L'analyse se conclut par l'article intitulé "Ces bons filons pour Bercy"