Une plus grande reconnaissance de leur profession. Parallèlement, dans le cadre de leurs services, il souhaitent une meilleure utilisation de leurs compétences. Cela passe par une gestion des équipes et du changement. Mais l'étude de l'activité d'un service peut aussi conduire à sa réorganisation. Dans un métier en perpétuelle évolution, certains choisiront de suivre une nouvelle voie : celle du knowledge management.

Bénédicte Nambotin est documentaliste chez Gallimard Multimédia. Mais pas seulement. Car être chef de projet sur des cédéroms implique d'endosser plusieurs rôles. Preuve que la documentation est une discipline ouverte.

Depuis une dizaine d'années au moins, les professionnels de l'information ont pu mesurer l'évolution de leur métier au sein des organisations et institutions. La composante technique - soit l'ensemble des aspects liés à la numérisation du monde actuel - du métier de documentaliste, de bibliothécaire ou d'archiviste est devenue prépondérante. Plusieurs aspects de l'environnement numérique actuel sont pris en exemple dans cet article : la numérisation, les archives ouvertes, la référence virtuelle, la recherche d'information ou l'e-learning.

Depuis 2002, l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) réalise des expertises scientifiques collectives (ESCo) après saisine d'un commanditaire public. Pour chaque ESCo, un groupe pluridisciplinaire d'experts est constitué. Il dresse un état critique des connaissances scientifiques et en explicite les limites, pour évaluer les réponses que ces connaissances apportent à une question de politique publique.

Cet article aborde un certain nombre de points qui apparaissent comme essentiels au développement du métier de documentaliste. Souvent décrié ou mal reconnu, ce métier reste attaché à des valeurs d’échange et de partage du savoir. Il doit être encore mieux imbriqué dans la vie sociale et dans celle des organisations pour assurer son futur. Dans cette optique, certaines notions étroitement intriquées sont donc importantes à considérer, parmi lesquelles la curation de données, la collaboration, la médiation, l’évaluation, et enfin la formation.

Le métier de documentaliste se diversifie, s’intensifie et oblige les professionnels à renforcer leurs compétences techniques et informatiques. Un exemple, celui des Services Externes de Prévention et de Protection au Travail, de documentalistes experts en santé au travail et d’un Réseau d’information spécialisé, le RIST...

Au sein de notre réseau - le RIST - et de façon générale dans notre métier de documentaliste, de plus en plus de professionnels de l'information sont poussés vers le service de communication, alors qu'ils ne disposent pas forcément des compétences pour la réalisation de missions propres à ce département. En quoi les départements documentation et communication sont-ils complémentaires ? Et qu'est-ce qui les différencient ?

Les innovations technologiques ont généré une énorme augmentation dans la quantité d’information. Cette information est elle-même diffusée via une grande diversité de types de sources et de formats. Il est indispensable de recourir à des professionnels de l’information capables de collecter des contenus spécifiques et de les diffuser. Cet article décrit le concept de curation de contenus et présente les défis que ce phénomène nouveau offre au professionnel de l'information.

De nombreuses évolutions technologiques et économiques ont récemment impacté la fonction information-documentation, de par la dématérialisation et l'usage croissant du "cloud" et l'essor des logiciels documentaires. Les fonctions support ont également été affectées par les politiques économiques de fusion et de mutualisation.

Cet article vise dans un premier temps à éclairer les modifications du contexte informationnel dans le journalisme, liées en partie aux nouvelles technologies. Ensuite, il expose la complémentarité des missions et compétences des journalistes et documentalistes, tout en soulignant les rapports au temps propres à chaque métier et la difficulté d'une coopération, due à des méthodes de travail et des objectifs partiellement différents.

La fonction documentaire traverse une crise d'identité. Confrontés à la culture des réseaux, leurs outils, leurs compétences et leurs modes d'organisation subissent d'importantes mutations, alors que de nouvelles fonctionnalités passent au premier plan : agrégation, médiation, stratégie. Dans ce contexte, la documentation pourrait se repenser comme activité transmédia, en relation étroite avec son environnement...

Les professionnels chargés de la gestion de grandes quantités d'information en entreprise seront confrontés à une profonde révolution. Toute révolution se caractérise par le bouleversement des systèmes et structures existants. Les professionnels de l'information qui pensent fournir du bon boulot par une gestion méticuleuse et structurée des informations d'un organisme seront les premières victimes de cette révolution : la révolution des usagers.