Issus d'une série radiophonique diffusée sur France-culture, ces entretiens enrichis par des rencontres supplémentaires, livrent les souvenirs d'Antoine Blondin répondant aux questions de P. Assouline. (Livres hebdo : livres du mois, 6, 2004)

En feuilletant un album, l'auteur découvre une histoire familiale insoupçonnée. Enfant, sa mère doit subvenir aux besoins de la famille, le père les ayant abandonnés. Lorsque l'Italie déclare la guerre à la France, ils sont traités de traîtres. G. de Cortanze s'interroge sur les secrets de famille, les non-dits et le rôle de la photographie dans l'élaboration de la mémoire familiale.

Né en 1936 à Paris, Jean-René Huguenin a débuté à vingt ans par des articles parus dans la revue La Table ronde et, surtout, l’hebdomadaire Arts, dont il reste un collaborateur fidèle. Simultanément, il Prépare une licence de philosophie et le diplôme de l'Institut des Hautes Etudes Politiques; il obtient ce dernier en 1957, s'inscrit à l'Ecole Nationale d'Administration, mais consacre déjà la majeure partie de son temps à écrire. Fondateur avec quelques amis de la revue Tel quel, il publie en 1960 son premier roman, La Côte sauvage, qui reçoit un excellent accueil. Il multiplie les articles et les essais - dont un sur le « nouveau roman » - qui seront réunis dans un recueil posthume publié en 1965 sous le titre Une Autre Jeunesse. Jean-René Huguenin a trouvé la mort dans un accident d'automobile en 1962. Son « journal » a para en 1964, avec une préface de François Mauriac.

4ème de couv. : " Voici près de vingt ans, Laurent Chalumeau laissait l'Amérique dans un drôle d'état. Le livre s'appelait Fuck, et faisait entendre une voix qu'on n'était pas près d'oublier. Celui-ci pourrait en être la face B, comme sur un bon vieux vinyle ; il aurait même pu s'appeler Fuck II : le retour. Retour aux sources, au pays d'élection : l'Amérique fantasmée - c'est-à-dire la vraie, celle qu'inventèrent Robert Johnson, Chuck Berry, Elvis, Dylan, les Stones et quelques autres encore. Et retour sur vingt ans de carrière journalistique, en une galerie de portraits, d'impressions et d'inspirations qui, ensemble, composent une grande ballade américaine comme seuls savent en écrire les enfants du rock. On croisera ainsi, dans ce texte aux allures de Route 66 sentimentale rythmée par une langue tout en riffs, des rappeurs mythomanes, des guitar heroes accros à l'héro, des arnaqueurs plus vrais qu'au cinéma, des fantômes vaudous et des Navajos ravagés, Tom Waits et Bruce Springsteen, Lou Reed et Jerry Lee Lewis, des vallées de larmes blues et des monuments du «wok'n'woll» mangés aux mythes, enfin le Diable et sa musique, bandeson imparable dans laquelle chacun se reconnaîtra. "

Ce livre rassemble la correspondance (jamais publiée à ce jour) du poète Stéphane Mallarmé et du peintre Berthe Morisot et retrace par leurs écrits, l'histoire d'une longue amitié qui débuta à l'automne 1874, dans l'atelier de Manet, où posait le jeune modèle Berthe Morisot, et qui finit avec la mort de celle-ci. Mallarmé devient alors, le tuteur de sa fille, Julie Manet (nièce d'Edouard Manet). On retrouve aussi dans ces lettres, les inquiétudes littéraires de Mallarmé, son amitié avec Renoir, Monet et Degas, l'évocation des premières expositions impressionnistes et de leur accueil auprès du public.

Romancier, journaliste et critique littéraire, Henry Poulaille (1896-1980) fut l'ardent promoteur de la littérature prolétarienne.

Ecartelé entre ses amitiés et ses convictions, ses amours et son devoir, la fascination de la solitude et les lumières des salons parisiens, l'itinéraire de Jules Roy croise ceux de Gide, Montherlant, Malraux et Kessel. Cette suite d'engouements et de ruptures, de combats physiques et intellectuels est à la mesure des convulsions d'après la Seconde Guerre mondiale, loin d'Alger qui l'a vu naître. (Livres hebdo : livres du mois, 2, 1998)

Ce volume concerne l'année 1955 qui voit l'élection de l'écrivain à l'Académie française. Comporte une lettre de M. Pagnol qui explique la marche à suivre pour s'assurer son élection. Concerne également son élection à l'Académie royale de Belgique.

Réfugié à Vézelay, au chevet de sa chère Marie-Madeleine, Jules Roy contemple le spectacle d'un monde au sein duquel il a longtemps ferraillé. S'il croque encore ses contemporains, c'est à condition qu'ils viennent jusqu'à lui, tels Rostropovitch, Gainsbourg, Mitterand ou Pivot. (Livres hebdo : livres du mois, 10, 1999)