Dans l'histoire des rapports complexes qu'entretiennent sciences et société, le développement des réseaux numériques constitue un moment stratégique, que ce soit au niveau de leur développement technique, ou des modifications que ce développement produit sur les formes de la communication scientifique. Le cas particulier des sciences humaines et sociales met bien en évidence le rôle de médiation que les TIC jouent dans les relations entre sciences et sociétés

La bibliothèque numérique est une expression banalisée qui introduit une compréhension superficielle d'une notion qui relie deux mondes complexes : celui de la bibliothèque et celui des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC). La bibliothèque renvoie ainsi à des missions de pérennisation, de patrimoine, de diffusion, d'organisation, d'accessibilité, de partage, de conservation d'usage, etc. Enfin, le mot numérique contient toute l'ingénierie informatique et le vaste domaine des TIC.

Un chercheur a rédigé un faux article signé par un chercheur fictif, issu d'une université fictive. Cette étude farfelue, proposée à 304 revues en libre accès, comportait des erreurs volontairement grossières. Un canular qui pose la question de la fiabilité des revues scientifiques en libre accès.

Réticence des entreprises françaises, contrairement à d'autres pays et au secteur public, à partager leur données. Pourtant le partage des données peut être un levier de l'open innovation dans le cadre de la mise en oeuvre projets de recherche collaboratifs, alors que ces derniers sont devenus un atout concurrentiel majeur destiné à mobiliser l'intelligence et la créativité collective. Les principaux freins sont la peur des dirigeants concernant la propriété intellectuelle et la sécurité des données. Mais des logiciels et plateformes collaboratifs permettent déjà de répondre à ces craintes.

Finie la carrière de l'éditeur. Grâce au net, les auteurs en herbe peuvent désormais publier leur pose en quelques clics. Miroir aux alouettes ? Pas toujours. La preuve en trois succès.

Bousculé par la banalisation d'Internet et l'open access, les éditeurs et les intermédiaires multiplient les initiatives afin de capter leur public. Au risque de changer de métier ?

Dès les années 1990, les archives ouvertes ont pris une certaine ampleur, sans entamer la place des revues, ouvrages ou bases de données scientifiques et médicales. La contraction des budgets d'acquisition pousse universités et centres de recherche à mettre en avant les archives ouvertes. Tandis que le monde d'évaluation des chercheurs renforce la place des grands éditeurs. Un double langage sur fond de ″licence nationale″.

Essor du libre accès à l'information, ou open access, au sein des bibliothèques universitaires françaises, fin 2012, sous l'effet des tensions budgétaires et des politiques d'abonnement des éditeurs. Un mouvement rejoint par l'adhésion des chercheurs et qui interpelle désormais les éditeurs de presse scientifique : si certains d'entre eux font le choix d'accompagner le mouvement, d'autres estiment que l'open access ne peut s'appliquer de la même manière aux domaines des sciences, techniques, médecine (STM) ou des sciences humaines et sociales (SHS).

Description méthodologique, à destination des futurs éditeurs de publications, pour mener à bien des projets en Linked Open Data ("Web des données" en français), une manière de publier des données structurées sur Internet, reliées à d'autres données, qui puissent être lues et interrogées par les ordinateurs. Explications sur : les catégories de publication ; les 4 composantes, distinctes, d'un projet Linked ; l'organisation du projet autour de 4 étapes.

Analyse, d'après une étude Serdalab, de la transformation numérique en France, qui révolutionne peu à peu l'accès à l'information, en particulier dans un contexte d'augmentation de l'utilisation des nouveaux outils digitaux. Entre innovations technologiques, apparition de modèles économiques alternatifs, nouveaux modes de consommation, complexification des conditions d'utilisation, le marché de l'information numérique professionnelle poursuit sa mutation. Une tendance qui favorise l'accès à tout moment des contenus numériques, ainsi que la consultation nomade.

L'open access, c'est l'opportunité pour les lecteurs du monde entier d'accéder gratuitement à des travaux de recherche et des publications scientifiques. Pour les auteurs, c'est un moyen efficace de diffuser leurs travaux à grande échelle et de se faire connaître. Mais cette volonté de partage des connaissances se heurte à plusieurs écueils.