L'éthique considère un phénomène sous l'angle des valeurs. Ainsi, le développement local durable dans les pays des Suds privilégie le respect des valeurs exprimées par les populations. Dans le domaine de l'information scientifique, la « voie verte » du libre accès aux publications, qui rend accessibles les productions scientifiques locales, est plus proche de ces valeurs que la « voie dorée ».

Une analyse quantitative de la littérature grise dans plusieurs archives ouvertes devrait inciter à prendre des mesures pour remédier à un paysage encore trop contrasté.

Cet article décrit les étapes mises en oeuvre par plusieurs institutions pour créer, en Alsace, « Archives ouvertes de la connaissance », un projet visant à rendre librement accessibles les publications et les données de la recherche.

Open Law favorise de multiples projets créés à partir de données juridiques ouvertes. L'article retrace l'émergence de ce mouvement en France.

Les projets DBpédia et Semanticpédia illustrent la possibilité de réutilisation des données dans de nombreuses applications grâce à des langages et à des schémas de descriptions qui sont ici expliqués.

Dissemin est une plate-forme permettant aux chercheurs de déposer facilement leurs articles dans une archive ouverte pérenne.

Une enquête du CNRS nous éclaire sur les usages et besoins des chercheurs en matière de droit de la propriété intellectuelle, notamment en matière de données de la recherche et de libre accès à l'information. Les résultats de l'enquête et les actions envisagées sont présentés dans cet article.

Ce dossier parle de la plate-forme de collaboration FELNET, de l'optimisation pour les moteurs de recherche, du référencement payant et de l'optimisation de la conversion, ainsi que du programme FRIS et de la question de l'Open Data.

Développement du numérique, concentration de l'édition scientifique, transformation du rôle des bibliothèques... Ces évolutions ont eu d'importantes conséquences sur les revues et leur modèle économique. Faut-il rendre accessibles librement les articles issus de la recherche publique, comme le recommande la Commission européenne ? Ne risque-t-on pas ainsi de plaquer un modèle conçu pour les sciences exactes sur le paysage bien plus divers et bien plus fragile de l'édition en sciences humaines ?

Depuis 2011, une jeune scientifique kazakhe, Alexandra Elbakyan, met gratuitement en ligne des millions de publications, malgré sa condamnation par la justice américaine. Cette émule de Robin des bois suscite le débat dans le monde scientifique.

Publier reste incontournable pour faire avancer la science : ce qui est publié peut être consulté et donc cité : chacun ainsi apporte sa pierre à l'édifice. Publier un texte, c'est le valider, puis le "rendre public" : c'est donner à son auteur des lecteurs ! Publier, c'est aussi faire "acter" son contenu par la communauté scientifique.

Avec la généralisation de l'édition électronique, les revues scientifiques sont confrontées à un défi majeur : comment assurer la meilleure diffusion possible des connaissances sans mettre en péril leur fragile économie ? La publication d'une revue, quels que soient son format et son support, suppose un travail éditorial, et a donc un coût. Qui paiera pour la gratuité de l'accès ? Cet article présente les différents problèmes que pose la généralisation de l'accès ouvert telle que tentent de l'imposer les pouvoirs publics français.