Voici les vacances, avec ses grandes tablées où se mêlent petits et grands. Voici aussi les fameuses guerres de tranchées alimentaires : d'un côté des parents désireux de se nourrir sainement, de l'autre des enfants adeptes de la malbouffe. Et, au milieu, ce dilemme : choisir le "bien-manger" ou l'envie de satisfaire ses gosses ? Mais non, avec un peu d'imagination, les deux sont compatibles. La preuve.

On sait que la façon dont l'humanité se nourrit détermine l'avenir de la planète, mais aucune pédagogie publique n'est mise en place. Si ce gouvernement veut s'attaquer aux causes de la malbouffe, l'éducation alimentaire doit intégrer d'urgence les programmes scolaires, pour former et informer les consommateurs de demain.

Si l'on voulait émanciper notre jeunesse de la mainmise d'une malbouffe aliénante, l'éducation du goût, que l'on pourrait aussi appeler instruction alimentaire, serait une priorité nationale. Mais le trio infernal - agroalimentaire, publicité, grande distribution - verrouille le marché.

Cette légumineuse, riche en protéines et en fibres, séduit de plus en plus de consommateurs, notamment comme alternative au lait de vache. Mais il faut regarder de près la composition des préparations industrielles.

Le fruit préféré des Français cumule les avantages nutritionnels à condition de choisir une production éco-responsable ou de l'éplucher.

Découvre comment manger et boire fait fonctionner ton corps !

Un nouveau logo, Nutri-Score, mis au point par des chercheurs en santé publique, promet d'y voir un peu plus clair dans la composition nutritionnelle d'un produit alimentaire. Sa limite : il demeure facultatif pour les industriels.

Besoin, remède, plaisir, marqueur du statut social... L'acte de se nourrir est soumis à des représentations liées au milieu dans lequel on grandit. Ce qui a des conséquences sur la santé.

Dans son nouveau livre, «L'indulgence dans l'assiette» (Fayard), le nutritionniste nous aide à choisir les plats cuisinés les moins nocifs.