Les plateformes de livraison de courses à domicile ont fait une percée fulgurante, notamment à Paris. La Mairie s'attaque à leurs "dark stores".

Pas d'industrie sans logistique. Friches, zones d'activités, etc., plusieurs réflexions ont cours pour faciliter l'implantation de nouveaux sites industriels en France. Selon les acteurs du secteur, la démarche doit s'accompagner d'une réflexion sur la logistique pour faciliter l'approvisionnement en matières premières en amont et la distribution des produits en aval. Principaux freins avancés : le manque de foncier, la longueur des procédures d'autorisation et l'acceptabilité des collectivités et des populations. Données chiffrées.

Le secteur de la livraison express de courses alimentaires a du souci à se faire. Les municipalités ont désormais plus de cartes en main pour réguler cette activité, déjà peu profitable.

En 2022, le gouvernement français prépare un décret et un arrêté pour encadrer le développement des dark stores, ces mini-entrepots où les quick commerçants préparent leurs commandes. Les mairies souhaitent contrôler étroitement leur implantation dans les centres-villes. Les deux options pour le statut des dark stores : les définir comme des entrepôts ou les autoriser à avoir le statut de commerce. L'avenir du secteur du quick commerce est en jeu. Explications et détails. Pas de chiffres.

Dans un contexte de reprise de l'activité économique, le marché français de l'immobilier logistique a connu en 2016 une année record avec près de 3,8 millions de m2 placés, contre un peu de moins de 2 M en 2012. Les entrepôts sont de plus en plus grands et de plus en plus équipés. Les investisseurs multiplient les projets, et ce, pour deux raisons principales : non seulement la demande accrue de la part de tous les utilisateurs potentiels, mais aussi le rendement attendu dans cette classe d'actifs immobiliers.

Le marché français de l'immobilier logistique est en plein boom depuis le début de l'année 2017. En effet, les montants investis au cours du premier semestre font d'ores et déjà entrer l'année dans les annales, avec des acquisitions se chiffrant à 2,2 milliards d'euros. Et ce, dans un contexte de bonne tenue de l'économie française.

L'Ile-de-France est un immense bassin de consommation, et donc une région où les entreprises se battent pour s'installer. Le développement de l'e-commerce les pousse notamment à y implanter leurs entrepôts afin de livrer le plus rapidement possible en région parisienne. En Seine-et-Marne, les constructions d'établissements de ce type se sont multipliées ces dernières années et en 2018, il reste toujours de la place pour des entrepôts modèles géants.

Avec 29 milliards d'euros de montants engagés sur l'ensemble de l'année 2018, le marché français de l'immobilier tertiaire a connu une année exceptionnelle, battant son précédent record de l'année 2007. Certes le marché des bureaux représente une part prépondérante de ce volume, notamment du fait du coworking, mais certains segments comme l'immobilier logistique et les résidences services (résidences étudiants ou résidences services seniors pour les personnes âgées) sont particulièrement dynamiques. Des précisions. Données chiffrées.

Les entrepôts logistiques sont très demandés en France en 2019, mais l'offre reste limitée. Dans ce contexte, les friches industrielles constituent des opportunités à saisir afin de transformer d'anciens terrains inutilisés en nouvelles zones d'emploi et d'activité. Toutefois, pour les spécialistes de l'immobilier commercial et logistique, cette manoeuvre n'est pas simple. Réhabiliter et dépolluer un site coûte cher et il faut s'assurer que l'opération sera rentable avant de s'y lancer.

L'intérêt pour les entrepôts logistiques ne faiblit pas en France en 2019. Le succès toujours croissant de l'e-commerce et la volonté des entreprises de posséder des locaux de stockage encore plus grands participent à rendre l'immobilier logistique plus dynamique que jamais. Les bâtiments deviennent plus gros, plus hauts, plus larges, avec des capacités de stockage moyenne qui ont pratiquement doublé ces dernières années, atteignant désormais régulièrement au moins les 50 000 m2.

En inaugurant à l'automne 2019 son nouvel entrepôt français, à Brétigny-sur-Orge (Essonne), le géant américain de l'e-commerce Amazon a fait un grand pas dans la robotisation en France. Cet entrepôt, dont l'investissement se monte à plusieurs dizaines de millions d'euros, est en effet en grande partie robotisée et pourra traiter 600 000 colis par jour. 4000 navettes autonomes circulent entre les étagères afin de gérer près de 20 millions de références stockées. Amazon compte ainsi améliorer ses services dans l'Hexagone, où le commerce électronique ne cesse de progresser.

Sur une ancienne base aérienne, le géant de l'e-commerce va faire construire son plus grand entrepôt en France. Trois ans de négociations, dans la plus grande discrétion.