Tour de table prestigieux pour cette fondation au modèle économique quelque peu original, présidée par Gonzague de Blignières

L'incubation d'entreprise en milieu fertile permettrait-elle de réduire le taux de mortalité des jeunes pousses ?

Une entreprise sur deux ne survit pas au-delà de 5 ans. Pour les aider, il existe des structures d'hébergement et d'accompagnement souvent vitales. Les incubateurs s'occupent du projet en amont de la création d'entreprise dans le domaine de l'innovation. Les pépinières interviennent après la création de l'entreprise, dans un créneau généraliste.

L'auto-entrepreneuriat est un véritable succès. Grâce à ce régime qui simplifie à l'extrême la création d'une entreprise en un clic sur Internet, 320 000 Français sont devenus leur propre patron. Mais sur le terrain, ce régime de micro-entreprise simplifiée n'exonère pas des démarches de tout créateur d'entreprise : étude de marché, communication, comptabilité, prospection. Des difficultés auxquelles les auto-entrepreneurs, illusionnés par une apparente facilité, sont souvent mal préparés.

Manque de garanties, absence d'assurance-chômage, mais aussi peur du risque et stigmatisation de l'échec. Autant de freins à la création d'entreprise, alors qu'il est impossible - dans une certaine mesure - d'assurer les emprunts contractés par son entreprise, et de faciliter ainsi leur obtention auprès des banques. Et de contracter des assurances-chômage individuelles, permettant au dirigeant de ne pas se retrouver tributaire du RSA.

Incubateurs, pépinières et couveuses. L'indépendance tant recherchée par les entrepreneurs n'est pas antinomique avec la recherche d'un accompagnement, quel qu'il soit, même si cette envie, si ce n'est ce besoin, est à l'origine de la création d'une entreprise pour 60 % d'entre eux. Les statistiques sont là en effet pour prouver qu'un incubateur, une pépinière, ou une couveuse sont sources d'économies, de mutualisation de savoir-faire et de partage d'expérience, réduisant tout autant le risque d'échec.

Un nouveau modèle de fonds d'amorçage, par Internet, pour l'Internet.

Le point, en novembre 2010, alors que la France compte plus de 550 000 auto-entreprises, et que le chiffre d'1 million devrait être atteint d'ici la fin 2011, sur les risques de ce statut. Malgré les 300 millions d'euros de cotisations qui seront collectés, en 2010, sur le chiffre d'affaires généré par les auto-entrepreneurs, les difficultés de survie des jeunes entreprises (une sur cinq existe encore au bout de cinq ans), s'appliquent d'autant plus à l'auto-entreprise qui, par la simplicité de son régime, attire un très grand nombre d'entrepreneurs en puissance.

Lumière sur les avantages du choix de la franchise en matière de création d'entreprise en France, en 2011, avec précisions sur les écueils. Les atouts de la franchise : le bénéfice d'un concept clé en main, d'une formation pour appliquer un savoir-faire éprouvé et l'encadrement d'un réseau. Un concept rassurant qui nécessite cependant un profil marqué par le goût du risque et la polyvalence ainsi qu'une analyse sérieuse des différents franchiseurs et secteurs d'activité.

L'association professionnelle fonctionne à la manière d'un couple. Coup de foudre, tensions, séparation sont des étapes classiques. C'est la raison pour laquelle, de la même façon qu'on envisage un contrat de mariage, mieux vaut anticiper les problèmes pouvant survenir dans une association quand le climat est encore serein.

Lumière, début 2011, sur l'émergence et les motivations des business angels en France. Partenaires financiers originaux des jeunes entreprises ou entreprises en création par amour de l'entrepreneuriat, recherche de profits ou coup de coeur pour un projet, ils seraient un peu moins de 5000 en France. Points abordés : des profils et des motivations variés ; un point clé, la relation avec l'entrepreneur ; le goût de l'entrepreneuriat ; les CCI y mettent du leur. Encadré sur les fonds d'entrepreneurs (à mi-chemin entre les business angels et les fonds d'investissements classiques).

Lumière, début 2011, sur le retour à la croissance du marché de l'affacturage en France (montant des créances en hausse de 21,3% pour s'établir à 109,6 milliards d'euros sur les neuf premiers mois de l'année 2010) et sur l'opportunité que représentent les créateurs d'entreprises pour cette activité. Longtemps cantonné aux entreprises de taille moyenne, l'affacturage représente désormais une forme de financement susceptible de soutenir l'activité des start-up. Une clientèle vers laquelle se tournent les acteurs de l'affacturage.