Aux États-Unis, on l'appelle tout simplement Civil War, la « Guerre civile ». Une façon de rappeler à quel point ce conflit secoua le pays, divisé de 1861 à 1865 entre l'Union et la Confédération, après la sécession des États du Sud. La postérité a retenu comme enjeu de la guerre l'abolition de l'esclavage. Mais ses conséquences bien plus vastes modèlent- encore aujourd'hui - les relations de la société américaine à son propre passé. Sommaire. Quand l'Amérique se déchire. L'affrontement des généraux : Ulysses Grant / Robert Lee. Lincoln, président martyr. La guerre des mémoires.

Aux Etats-Unis, au début du xxe siècle, des artistes noires ont chanté un blues qui s'attaquait directement au racisme, mais aussi au patriarcat et à la bourgeoisie noire. La militante Angela Davis a analysé ce mouvement dans un livre paru en 1998, aujourd'hui traduit en français.

Première soprano américaine à conquérir l'Europe, elle fut adorée, décriée, divine en scène, intraitable en studio, phare de l'aventure baroque, amoureuse de Mozart et muse d'Aix-en-Provence.

Après le retrait de Joe Biden, la guerre de succession est lancée pour affronter un Donald Trump requinqué. La très – trop ? – discrète vice présidente tient la corde. Mais celle qui a été dans l'ombre de « Sleepy Joe » saura-t-elle réveiller et rassembler le camp démocrate ?

L'artiste engagé, Edel Rodriguez, Américain d'origine cubaine, a dessiné certaines des images les plus provocantes de la présidence Trump. Ses caricatures représentant un personnage orange sans visage hurlant dans le vide, décapitant la statue de la Liberté ou drapé d'une cagoule du Ku Klux Klan ont fait la couverture des grands magazines comme Time et Der Spiegel. Worm, son nouveau roman graphique sur l'émigration de Cuba vers les Etats-Unis, s'attaque une fois de plus aux puissants. Aux éditions Bayard Graphic.

Comment les jeunes américains réagissent-ils à la désignation de Kamala Harris comme candidate démocrate à la présidentielle après le désistement de Joe Biden ? Ils et elles se prononcent sur ce qui les ferait voter, ou on, pour l'ancienne procureure et sur sa capacité à battre Donald Trump.

Longtemps très masculin, voire hostile aux femmes, le monde du jeu vidéo n’est désormais plus (autant) ce "no woman’s land" peuplé de geeks misogynes. Une évolution logique d’un point de vue économique, tant les débouchés commerciaux sont énormes. Symboles de ce nouvel eldorado, des jeunes filles profitent de cette ouverture afin de se faire un nom sur des réseaux sociaux tels TikTok ou Twitch. Ces nouvelles e-stars se filment en train de jouer ou de minauder, souvent déguisées, monnayant ensuite leur popularité en tant que « gameuses » et icônes adolescentes.

De mieux en mieux représentées dans les films, la culture et les arts, et de plus en plus visibles dans la société en général, les personnes trans subissent aujourd’hui une forte hostilité de la part des conservateurs.

Malgré les tensions entre Pékin et Washington, les marques chinoises n’ont jamais été aussi populaires aux États-Unis. TikTok, Temu, Shein ou encore CapCut tentent toutefois de faire oublier d’où elles viennent.

Cette folle campagne américaine n'a sans doute pas fini de nous surprendre. Kamala Harris a beau être sortie gagnante d'un débat télévisé, elle est encore loin d'avoir vaincu Donald Trump, qui a échappé à une seconde tentative d'assassinat. Car, au-delà des rebondissements quotidiens, l'élection présidentielle du 5 novembre 2024 se joue sur des rapports de force que "The New York Times" tente de décrypter dans deux essais de politique-fiction. Deux scénarios imaginaires qui montrent que chaque candidat a encore toutes les chances de l'emporter. Sommaire. Une élection explosive.

C’est presque comme si une guerre sévissait, les unes penchant majoritairement pour Kamala Harris, les seconds pour Donald Trump. La candidate démocrate a pourtant évité de surjouer la carte féminine durant sa campagne – tandis que l’ancien président embrasse, lui, les discours les plus virilistes. Reste à savoir qui, des électrices ou des électeurs, se déplacera en plus grand nombre aux urnes le 5 novembre 2024. Sommaire. La guerre des sexes est déclarée. Comme la plupart des jeunes Américaines, je me suis radicalisée. “Bros”, votez pour moi ! Les jeunes hommes se réfugient à l’église.

Avec son importante communauté haïtienne, cette localité de Pennsylvanie est devenue le dernier épouvantail brandi par le candidat républicain. Elle illustre la puissance et les dégâts de son discours anti-immigration, sa carte maîtresse en cette fin de campagne.