La circulaire du 31 mai 2011 a nui aux étudiants étrangers, aux entreprises françaises et l'enseignement supérieur.

Claude Guéant, le ministre de l'Intérieur, durcit les conditions d'insertion professionnelle des étudiants étrangers formés dans les meilleurs établissements du pays.

Réflexion sur la nouvelle volonté affichée par quelques établissements d'enseignement supérieur de s'affranchir de la gratuité des études pour les étudiants étrangers. Une décision qui soulève des indignations. Pourtant, il est à noter que la gratuité des cours est souvent synonyme de mauvaise qualité des cursus pour les étudiants étrangers et que la gratuité est un trompe-l'oeil puisque les frais dépensés pour un étudiant sont facturés aux contribuables. Données chiffrées : 300 000 jeunes étrangers font leurs études en France. Mention du top 5 des pays accueillant des étudiants étrangers.

A l'heure de la mondialisation, les universités rivalisent pour attirer les meilleurs étudiants étrangers. Plus ou moins bien armés, les campus français se lancent dans la compétition internationale pour la matière grise.

Leyla Arslan, docteur en sciences politiques, a fait sa thèse sur les étudiants français de familles musulmanes des quartiers populaires de la couronne parisienne. Son enquête balaie clichés et préjugés.

Il y a cinq ans, on cherchait à attirer des cerveaux en France, au nom de l' ″immigration choisie″. Aujourd'hui, ces professionnels formés chez nous mais venus d'ailleurs sont indésirables.

Une circulaire de Claude Guéant consterne l'élite francophone venue chercher chez nous un passeport pour la réussite et qui serait contrainte... d'aller réussir ailleurs.

"Un pays merveilleux", où il fait "bon vivre et débattre", où les gens sont certes râleurs, mais aussi engagés, ouverts, solidaires... Dans une récente étude, des étudiants venus du monde entier plébiscitent l'Hexagone. Un portrait optimiste et sans cliché qui redonne espoir. Et rappelle que la morosité n'est pas contagieuse.