Point sur le plan de rigueur adopté, en seulement un an, par François Hollande arrivé au pouvoir en mai 2012. Il serait exagéré de prétendre que le président de la République François Hollande a été élu, il y a près d'un an, dans l'enthousiasme et l'attente de ruptures. Et pourtant, il a réussi à décevoir son électorat. De l'abandon de la réforme fiscale à l'absence de politique industrielle, de la révision du code du travail à celle des retraites, la bombe de l'austérité fait des dégâts.

Annonce en novembre 2013 par le premier ministre français Jean-Marc Ayrault que son gouvernement allait engager une "remise à plat" de la fiscalité. Promise par M. François Hollande pendant sa campagne électorale, cette réforme avait été oubliée à mesure que le gouvernement cédait à la pression de divers lobbys patronaux. Son efficacité dépendra d'une reprise en main plus générale de la finance.

Malgré une mobilisation des chercheurs dans la concertation, le projet de loi de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche peine à convaincre. Le Parlement se fait ainsi l'écho des mouvements étudiants et universitaires.

Subjugué par les dogmes du « marché libre » et rivé aux consignes de Bruxelles, le président François Hollande s'obstine à imposer le démantèlement du code du travail, faute de lutter efficacement contre le chômage. Comme une majorité de syndicats, de Français et de parlementaires rechignent, il tente un passage en force, au mépris même de toute logique électorale.

Avant même le grand oral de Jean-Marc Ayrault, mardi, les ministères ont été priés de se serrer la ceinture. Au risque de déstabiliser une partie de cette gauche qui attendait plus un remake de 1981 que la résurrection de Mendès France.

En deux mois de présence à l'Elysée, le président a commencé à mettre en pratique son ″agenda du changement″. Mais les classes moyennes s'inquiètent... Seront-elles victimes du ″redressement dans la justice″ ?

Comme la plupart de ses ministres, le président a rompu avec l'idéologie sarkozyste du ventre plat et de la sueur salvatrice. Ce qui ne l'empêche pas, comme Chirac en son temps, d'adorer les sportifs.

On l'a vu sur tous les fronts. Pièce maîtresse du gouvernement, ce condottiere du hollandisme est exaspéré par ceux qui le taxent de ″crypto-sarkozysme″, mais il sait aussi que brandir le bâton du gendarme ne suffira pas à guérir une société déchirée

La ministre de l'égalité des territoires et du logement dévoile sa méthode pour tenir les promesses du président.

L'affaire du mandat attribué à Lazard pour la future Banque publique d'Investissement a jeté entre les deux ministres de Bercy un nouveau froid... qui révèle des personnalités et des écoles de pensée différentes.

Conscient du profond pessimisme des Français, en chute libre dans les sondages, le président a décidé de forcer l'allure. Mais il ne change pas de cap. Et demande à être jugé à la fin de son quinquennat.

La loi sur les emplois d'avenir a été présentée au conseil des ministres du 29 août 2012. Pour Jean-Hervé Lorenzi, il ne s'agit que de la première pierre d'une vraie politique de la jeunesse.