La guerre en Ukraine devrait montrer à quel point il était puissant. Mais de défaites en humiliations diplomatiques, Vladimir Poutine offre, huit mois après le début des hostilités, le visage d'un dirigeant qui viendrait de faire la plus grande erreur de son règne. De quoi braquer l'opinion publique et élites russes contre lui, et ainsi précipiter sa chute ? Opposants et experts spéculent.

Le conflit déclenché par Vladimir Poutine a aggravé le chaos de la région de manière très concrète : il conforte les despotes, affame les peuples et redessine les alliances occidentales, fussent-elles contractées avec le diable. Sommaire. Et le dossier nucléaire iranien se retrouva gelé. De la guerre en Ukraine à... la guerre du pain au Liban. Et le vainqueur est... Erdogan, vrai maître du (double) jeu.

La perspective d’un couloir russe vers la Transnistrie, république pro-Kremlin autoproclamée limitrophe de l’Ukraine, suscite l’inquiétude. Tout comme les intentions de Moscou dans le corridor de Suwalki, zone stratégique entre la Lituanie et la Pologne. Au nord, l’Otan pourrait bientôt accueillir la Suède mais surtout la Finlande, où les autorités se préparent depuis des années à une éventuelle invasion au moyen de la constitution de stocks vitaux et de procédures sans cesse mises à jour. Sommaire. Ukraine, les voisins sur le pied de guerre. La Russie ne se risquera pas à une invasion.

Alors que le ton continue de monter entre les Etats-Unis et la Russie, la solution, selon la presse étrangère, passe par l’Europe, la seule à même de faire revenir la diplomatie dans le jeu. Car le dialogue est toujours possible, comme le montre l’incroyable récit, paru dans "The Atlantic", de la cohabitation entre une famille ukrainienne et des soldats russes dans une cave pendant trois semaines. Sommaire. N’oublions pas la diplomatie ! Céder du territoire ne serait pas forcément une défaite. A Loukachivka, une étonnante cohabitation entre frères ennemis.

De 200 à 500 milliards d’euros devraient être nécessaires pour redresser le pays. Et si l’on veut moderniser l’économie, la reconstruction devra s’accompagner de réformes.

Ecrivain, rockeur, poète, il est une personnalité incontournable en Ukraine. Ces dernières semaines, sa priorité était de défendre Kharkiv, sa ville, dans l’est du pays. Un engagement inscrit au coeur de sa vie comme de son oeuvre.

La Russie, qui n’avait pas combattu une armée organisée depuis la prise de la Mandchourie, en 1945, souffre en Ukraine de plusieurs défaillances, détaille l’hebdomadaire de référence britannique "Thee Economist". Sans parler des rangs russes, qui ont été décimés : 15 000 morts en deux mois, plus que les pertes soviétiques en une décennie de guerre en Afghanistan.

Après plus de quatre mois d’affrontements, les Ukrainiens ne vivent pas le conflit de la même façon, analyse ce commentateur politique. Loin des zones de guerre, certains sont désabusés.

L’Alliance atlantique a réussi à se recentrer mais va faire face à d’“énormes dilemmes”, selon cet éditorial publié après le sommet de Madrid.

Dans un texte très personnel, cette chroniqueuse de la presse russe, qui est restée au pays, envisage dans un avenir proche la fin de la guerre en Ukraine et le retour des citoyens russes qui se sont exilés. Alors que la violence est à son paroxysme entre les "rustres" et les "éclairés", elle plaide pour la réconciliation.

Pénurie, marché noir, torture et répression : le site urkainien "Oukraïnska Pravda" dénonce avec colère le quotidien sous l’occupation, dans la seule grande ville d’Ukraine prise par les troupes russes depuis le début de la guerre.

La mobilisation massive des civils face à l’invasion russe a transformé la société ukrainienne. Ce reporter britannique parle même d’une révolution en cours dans ce pays jusque-là désuni et malmené par les rivalités entre les oligarques.