Il apporterait bien-être, équilibre et santé. Et remplacerait les produits de beauté. Paré de glamour, le yoga séduit de nouveaux adeptes, urbains et aisés. Mais pas question pour ces élèves de réciter des mantras dans un ashram spartiate. Ils sont prêts à dépenser beaucoup d'argent pour suivre les cours de professeurs aux allures de top-modèles dans des lieux haut de gamme. Une commercialisation de la discipline très éloignée de la philosophie d'origine.

Lent et doux, le yin yoga invite à lâcher prise et à se recentrer sur soi en étirant son corps en profondeur. Entre respiration, silence et, parfois, chant et musique chamaniques, cette pratique « immersive » est aussi apaisante que revigorante.

Moins dynamique que l'ashtanga ou le vinyasa, le hatha yoga se démarque par une pratique lente et douce, avec maintien de différentes postures. Une excellente manière pour apprivoiser sa respiration en partant à la découverte de son corps et de ses sensations. Comme un retour aux sources, à l'origine du yoga.

Le meilleur remède contre la douleur et le stress ? Pour beaucoup, c'est le yoga

De Ramallah à Bethléem, Naplouse ou Hébron, la pratique du yoga s’est étendue comme une traînée de zénitude. Car dans les territoires palestiniens, il permet aux corps et aux esprits, stressés par des décennies de conflit, de mieux affronter le quotidien. Même si la religion se met parfois en travers du chemin des adeptes de la salutation au soleil.