Dans ce dossier est abordée la mémoire de la manière la plus large possible : en médecine, en histoire, en politique, en droit, dans les fonds de bibliothèques publiques ou dans les évènements des centres culturels et PointCulture, en musique, dans des documentaires, en journalisme, etc. Tous les auteurs des articles ont choisi un angle d'approche concret et vivant, pour illuster leurs réflexions respectives.

Un sphinx érodé et des tombeaux pillés à Gizeh, des vestiges clairsemés à Cluny, quelques blocs de béton dans la Manche usés par le déferlement des marées : certains sites historiques ont payé un lourd tribut aux affres du temps et à la folie des hommes. Si l'imagination ne suffit plus à se les représenter, des champions de la haute technologie portent remède à l'oubli : ils offrent une seconde vie à ces restes, ces reliefs évanescents, en les rebâtissant sur écran à partir de toutes les sources disponibles (textes anciens, fouilles...).

Quel amateurisme dans les recherches sur l'« escroc », devenu coupable de onze meurtres ! Rappel des faits, à la lumière d'archives accablantes pour les enquêteurs.

Ce livre, où tout est vrai, rétablit une vérité : ce naufrage n'a pas entraîné l'Amérique dans la guerre, comme on le répète souvent.

L'un des derniers champs d'affrontement issu de la guerre froide est en train de se réchauffer. Un documentaire revient sur l'histoire de l'île.

L'histoire coloniale, par sa violence et par les transformations majeures qu'elle a impulsées dans les sociétés du Maghreb tend à constituer un horizon du passé qui opacifie des dynamiques historiques bien plus anciennes. Cet article n'entend pas seulement mettre en perspective la réalité de cette ancienneté. Il suggère que la considération de la longue durée peut transformer l'intelligibilité et les cadres d'analyse de l'histoire maghrébine en général et du « moment colonial » en particulier.

S'il garde une place privilégiée, le texte n'est plus la source exclusive de l'historien : les technologies permettent aujourd'hui de recueillir autrement différentes formes de témoignages humains. [...].

Historien, professeur des universités, président du musée de l'Immigration, auteur de nombreux ouvrages sur le Maghreb, Benjamin Stora ne s'était jamais frotté au neuvième art, jusqu'à la publication récente, aux côtés de Sébastien Vassant, d' "Histoire dessinée de la guerre d'Algérie" (Seuil). Selon lui, ce médium, qui mêle texte et images, est un outil pédagogique idéal.

Loin du cliché de jeunes requis prenant le maquis pour éviter de se retrouver en Allemagne, le Service du Travail obligatoire (STO) fut un succès pour l'occupant. Nourri par un énorme travail d'archives, l'ouvrage de l'historien Raphaël Spina comble une lacune sur un sujet sensible.

Le 1 200e anniversaire de la mort de Charlemagne (28 janvier 814) n'est pas étranger à la reprise, comme 53e volume de la collection "Les classiques de l'histoire du Moyen Age" aux éditions des Belles Lettres, de la "Vie de Charlemagne" par Eginhard.

La définition de l'histoire comme « connaissance par traces » constitue l'une des évidences les mieux enracinées dans les représentations des historiens, quelle que soit l'épistémologie dont ils se réclament.