L’article revient sur un document classique dans l’historiographie du complexe d’Auschwitz-Birkenau : le journal tenu par le médecin SS Johann Paul Kremer pendant son séjour dans le camp, entre début septembre et fin novembre 1942. Après avoir rappelé les usages judiciaires, historiographiques et négationnistes dont cette archive a fait l’objet, l’article montre l’intérêt de croiser cette source, d’origine nazie et contemporaine du meurtre industriel, avec les données individuelles, côté victimes cette fois, mises à disposition par l’International Tracing Service (ITS).

Que peuvent nous apprendre les journaux intimes des responsables nazis ? Au-delà de ce qu’ils révèlent du for intérieur, ils dessinent une certaine lecture des événements historiques, de la prise du pouvoir à la dictature national-socialiste.

Que sont les documents de la collection du Service international de recherches, plus connue sous son appellation anglaise International Tracing Service (ITS) ? Un butin de guerre, une compilation des demandes d’aide à l’immigration après la guerre, des rapports et enquêtes des Alliés, des récits de déportés, des lettres des entreprises utilisant des travailleurs forcés, des procès de criminels de guerre, un service de recherche créé dès l’immédiate après-guerre, tout cela à la fois et tant d’autres choses encore.

Loin du cliché de jeunes requis prenant le maquis pour éviter de se retrouver en Allemagne, le Service du Travail obligatoire (STO) fut un succès pour l'occupant. Nourri par un énorme travail d'archives, l'ouvrage de l'historien Raphaël Spina comble une lacune sur un sujet sensible.

Comme les soldats de tous les temps, en ce qui concerne les légionnaires romains, la question du combat a été occultée par la recherche universitaire jusqu'à la fin des années 1980. Dans le sujet qui est abordé ici, elle est rendue encore plus difficile par la rareté des documents (objets archéologiques, représentations, etc.).

Les spécialistes commencent à expliquer la crise violente qui ravagea les cités mayas entre le IXe et le Xe siècle.

Et si le Moyen Âge était plus lumineux, dynamique et novateur que nous l'avons toujours cru ? Héritiers de la Renaissance et des lumières, nos préjugés surannés sur la violence, l'obscurantisme et la saleté sont mis à mal par les historiens. Du quotidien familial aux explorations mondiales, leurs récents travaux éclairent d'un jour nouveau cette période malmenée. Sommaire. Idées reçues et vérités inattendues. Redécouvrir la famille médiévale. Splendeur créatrice d'une civilisation, entretien avec Jérôme Baschet.

Ils ont en commun leur jeunesse. Ils ont grandi à l'ère des réseaux sociaux, dans un monde de plus en plus interconnecté, rythmé par le va-et-vient des diasporas. Africains ou descendants d'immigrés, beaucoup ont étudié dans de grandes universités d'Europe ou d'Amérique du Nord, où ils ont pu participer aux débats sur la représentation des minorités, l'intersectionnalité, la décolonisation de la pensée.

En 1933, une famine orchestrée par l'URSS décime l'Ukraine, faisant 4,5 millions de morts. Alors que la propagande soviétique en a effacé les traces, comment raconter l'Holodomor ? Guillaume Ribot, auteur du remarquable documentaire "Moissons sanglantes", en explique la genèse.

En seize ans, avec son exceptionnelle collection documentaire "Mystères d'archives", pour Arte, Serge Viallet aura parcouru vingt pays (plus la Lune) sur plus d'un siècle. Alors que prend fin l'aventure, le réalisateur revient sur la genèse de sa série. Et se tourne résolument vers l'avenir.

La piste la plus crédible concernant la mort du président américain mène à la mafia italo-américaine. C'est l'une des conclusions de l'enquête de Jean-François Gayraud, qui a passé dix-sept ans au contre-espionnage français avant d'officier à la Co9rdination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme à l'Elysée.