Avant l'arrivée des Européens, il y a un peu plus de cinq cents ans, des centaines de tribus indiennes occupaient le territoire actuel des Etats-Unis. Chacune de ces tribus avait son propre mode de vie, en lien avec la nature...

En vingt-cinq ans, la Guyane a vu sa population doubler, pour atteindre 250 000 habitants. Délaissée par la métropole, dont elle dépend pour presque tout, elle reste coupée économiquement de ses voisins. La porosité de sa frontière la rend toutefois perméable aux trafics d’or comme au prosélytisme évangélique. En première ligne, les Amérindiens jouent leur avenir en tant que peuple.

En Sologne, dans sa maison de campagne, le commissaire-priseur Hervé Poulain a rassemblé plus de deux cents dessins, sculptures et autres objets d'art sur le thème des Indiens d'Amérique. Il en prête la moitié pour l'exposition rochelaise « Le Scalp et le calumet ».

Alors que les élites politiques péruviennes sombrent dans les scandales de corruption qui viennent d’emporter le président conservateur Pedro Kuczynski, des populations amérindiennes défendent leur autonomie à travers l’idée d’un État « plurinational » : une notion déjà inscrite dans les Constitutions bolivienne et équatorienne.

Ils chantent en maya, en mapuche ou en quechua : de plus en plus de jeunes Latino-Américains s’adonnent à la musique dans la langue autochtone de leurs ancêtres, souvent menacée de disparition. Première escale au Mexique, pour rencontrer les rappeurs ADR Maya, Pat Boy et Ixi’im Ko’olel. L'article est complété par deux portraits : "Lenin Tamayo a créé la Q-pop" et "MC Millaray, mapuche et engagée".

Pendant des siècles, des enfants amérindiens ont été arrachés à leurs familles et placés dans des missions et des pensionnats. Pour les anciens élèves, la prise de conscience ne fait que commencer.