Au 1er janvier 2007, certains IUFM ont été à titre expérimental intégrés aux universités.

Jusqu'en 1990, les instituteurs souvent issus de milieux populaires, étaient formés dans les écoles normales d'instituteurs. Avec les IUFM la donne a changé.

Dix ans d'existence et les IUFM seraient encore malades. François Bayrou, François Fillon, Claude Allègre et Jack Lang s'y sont déjà penchés. Aucune réforme n'a vraiment abouti. Luc Ferry réussira-t-il mieux que les autres ?

Une réussite globale malgré quelques dysfonctionnements et un texte de cadrage qui présente des avancées mais suscite des réserves. Une réflexion sur le cohérence du système reste toujours d'actualité.

Dix ans après leur création, les instituts universitaires de formation des maîtres sont installés dans le paysage de l'enseignement supérieur. En 1989, la France avait besoin de former 360 000 enseignants sur onze ans pour faire face au défi d'une massification qui s'énonçait ainsi : 80 % d'une classe d'âge au niveau du baccalauréat.

Jack Lang veut éviter les conflits sur le Capes et les IUFM. Aucune réforme d'envergure n'est envisagée. Mais il devrait annoncer, d'ici juillet, des innovations pour mieux préparer les futurs enseignants.

Donner aux futurs enseignants, en renforçant les stages, une meilleure "expérience concrète de la réalité de l'école" : tel est le sens du projet de réforme des IUFM, dont les modalités restent à négocier.

La réforme des IUFM voulue par Jack Lang vise à former des enseignants plus proches de la réalité scolaire.

Un vent d'inquiétude souffle sur les IUFM. Comme nombre de ses prédécesseurs, Luc Ferry veut les réformer. Axé sur la "professionnalisation", son projet ne séduit pas les principaux intéressés.

Quatorze ans après leur création par Lionel Jospin, les instituts universitaires de formation des maîtres sont mis en cause par un projet de réforme présenté par Luc Ferry, dont la mise en place risque d'être houleuse.

Des IUFM devraient être intégrés à l'université dès janvier 2007, a promis Gilles de Robien. Mais à mesure que la réforme avance, elle prend une tournure plus pragmatique et modérée que ne le laissaient prévoir les intentions de départ.