Il y a un an, Donald Trump devenait président des Etats-Unis et Facebook était accusé d'avoir biaisé l'élection. Voire d'avoir favorisé l'ingérence russe. Depuis, les critiques fusent contre le réseau : diffusion de "fake news", utilisation des données privées, destruction du lien social... Son fondateur Mark Zuckerberg s'est vu contraint de descendre dans l'arène. Pour réparer sa créature qui connecte 2 milliards de personnes, il a fait voeu de recentrer le réseau sur sa fonction "amicale". Pas sûr que cela suffise à lever le discrédit.

Elle déteste les juifs, les politiques, les policiers, les capitalistes... Et fédère les extrémistes de tous bords. Notre dossier. Sommaire. La nouvelle France moisie et ses complices. Valls : "Affronter les pulsions les plus malsaines de notre société". Les idiots utiles de l'antisémétisme. Identitaires et salafistes. Les réseaux asociaux des gilets jaunes. Député, métier à risque. L'antiparlementarisme, poison de la République. Policiers : "On ne fait plus vraiment peur". Ces médias qui ont perdu la tête. Juppé, le cri d'alarme d'un modéré.

Pour mobiliser ses troupes le 5 décembre 2019, le syndicat n'hésite pas à tordre la réalité dans l'argumentaire qu'il diffuse sur Internet. Décryptage.

L’année 2016 et la campagne américaine ont marqué l’explosion de l’utilisation de l’expression « fake news » au sein de l’espace public. Popularisée par Donald Trump pour pointer du doigt des médias véhiculant des informations désagréables à son encontre, la notion existait déjà depuis quelques années, en réalité, et désignait le déferlement de faux articles, d’informations erronées diffusées en ligne et reprises sur les réseaux sociaux.

En un an, l'audience des prédicateurs en ligne, fréristes et salafistes notamment, s'est accrue. Certains enregistrent même une progression à trois chiffres.

"Notre époque est marquée par le recul sans précédent d’un des principaux héritages des Lumières : la vérité en tant que pilier moral et politique", affirme la sociologue Eva Illouz dans ce long article publié par le quotidien israélien "Ha’Aretz". Elle y déplore le culte de la subjectivité et du relativisme, qui ont donné lieu à toutes les dérives de Donald Trump ou de Benyamin Nétanyahou, pour ne citer qu’eux. Les "fake news" sont-elles le nouveau poison de nos démocraties ? Comment lutter contre la désinformation ?

Ceux qui militent contre le harcèlement sexuel, pour l'écologie ou la cause animale poursuivent parfois les présumés coupables tels des procureurs 2.0 sur les réseaux sociaux. Faites entrer les accusés, sortir les avocats. Décryptage de cette justice numérique, expéditive et sans appel. Sommaire. Facebook, twitter, nouveaux tribunaux populaires. Paroles de parias. Gérald Bronner : "Nous allons vers une société sans droit à l'oubli".

Après l’élection-surprise de Donald Trump en 2016 et ses suites spectaculaires, la nouvelle échéance présidentielle qui se profile pour l’automne 2020 prend un relief sortant de l’ordinaire. C’est le moment de faire le point sur l’état des forces en présence. Où en sont les Démocrates, tiraillés entre leurs traditions, leurs caciques et les forces qui entendent leur apporter un sang neuf ? Célia Belin et Paul Zajac dressent le portrait de cette nouvelle gauche en rupture avec la modération centriste qui constituait la ligne habituelle du parti.

Lancée sur des forums en ligne en 2017, cette thèse conspirationniste a prospéré depuis trois ans. Une théorie du complot dont se réclament désormais plus de soixante candidats aux élections législatives américaines du 3 novembre 2020.

Des violences qui polluent les manifestations, l’antisémitisme à visage découvert, la mise au jour d’une ligue de harceleurs, des agressions en hausse contre les femmes et les LGBT... Sondage exclusif à l’appui, nous avons voulu interroger ces haines qui empoisonnent notre démocratie. Sommaire. Au bord de l’éruption : les dessous d’un volcan. En France, le fond de l’air effraie. Manifestations sous tension « Allô Beauvau ? ». Fini le storytelling, les tacles font le spectacle. Un exemple de toxicité dans les médias. Misogynie, en venir aux mots. Twitter, Facebook et l’algorithme infernal.

On ne peut pas dissocier la multiplication des discours de haine sur Internet des réseaux sociaux : ces plateformes surexposent et encouragent la démesure et la violence au détriment du sens.

Après l'assassinat de Samuel Paty, les réseaux sociaux ont été une fois de plus mis en cause pour la régulation trop laxiste de leurs contenus. Nous avons mené l'enquête. L'article intègre une interview de Laëtitia Avia, député LREM en charge des questions numériques, intitulée "Il faudrait des milliers de modérateurs".