Des chapeaux à fleurs, des locomotives, une Constitution : en l’espace d’un demi-siècle, le Japon prend, à la faveur d’une double révolution, des allures d’Occident. Révolution politique d’abord : en 1868, l’empereur prend le pas sur le shôgun. Révolution sociale aussi, dont les effets se lisent dans les villes et les campagnes, dans l’opinion publique et les institutions, et jusque sur le corps d’un empereur chargé d’incarner la modernité du pays. Une modernité qui ne se résume pas à un simple décalque de l’Occident, et où Confucius joue un rôle aussi important que les ingénieurs européens.

Les premiers contacts du Japon avec l’Europe sont établis au XVIe siècle par les marchands portugais, rapidement suivis des missionnaires jésuites. En 1585, des chrétiens japonais sont reçus en grande pompe à Rome : une rencontre entre deux mondes, savamment orchestrée.

Expulsion de tous les étrangers, limitation stricte des échanges commerciaux... Le Japon met en place au XVIIe siècle une politique de fermeture dont il saura profiter.

Le Japon moderne est officiellement né le 11 février 1889, avec la promulgation de sa première Constitution. Mais ce jour fut aussi celui de l’assassinat du ministre iconoclaste Mori Arinori. Récit d’une journée qui a fait le Japon.

Le 30 avril 2019, Akihito abdique en faveur de son fils Naruhito. Une nouvelle ère débute alors au Japon : l’ère Reiwa.

Godzilla apparaît pour la 1ère fois dans un film japonais signé Ishiro Honda, en 1954. A l'époque, il est joué par un acteur en costume qui piétine des maquettes de bâtiments ! Depuis, il a été la star d'une trentaine de films, dont une version américaine en 1998 et une autre en 2014. "Godzilla II : Roi des monstres" est la suite directe de celle-ci.

Les ados avec les ados, les sumos avec les sumos... Dans la mégapole japonaise, on vit, on sort, on travaille entre soi. Fascinant. Sommaire. Mitaka. Chez les paysans de la capitale. Sugamo. L'empire des cheveux blancs. La Baie. Côté mer, tout est possible. Koenji. Le bastion des doux rebelles. Guide pratique.

A la fin du XIXe siècle, déjà, des Japonais se mobilisaient contre les conséquences environnementales de l’industrialisation.

A mille lieues de la frénésie des mégapoles japonaises, nos reporters ont exploré une autre facette du pays : ses envoûtants havres de nature et de culture, tels Hokkaido, la grande île du Nord où vivent les Aïnous, Sado, haut lieu du théâtre Nô, ou l'archipel d'Ogasawara, perle du Pacifique. Sommaire. Parmi les lucioles et les azalées. Sado, l'empire du Nô. Ogasawara, les Galapagos du Japon. Hokkaido, la fierté aïnoue.

La réflexion de Masao Maruyama, l’un des grands intellectuels japonais du XXe siècle, est enfin traduite en français : il éclaire la manière dont l’Etat de l’archipel a glissé dans les années 1930 vers un régime ultranationaliste et militariste.

En 1193, non loin du mont Fuji, les deux jeunes frères Soga furent exécutés après avoir tué, lors d’une partie de chasse, l’homme qui, dix-sept ans plus tôt, avait assassiné leur père. Une affaire de vendetta qui s’inscrit dans un vaste changement historique : le début du Moyen Age japonais avec la création du shogunat.