Le metteur en scène des Jeux olympiques de Paris 2024 a confié à "L'Express" ses réflexions autour du spectacle vivant et de sa mission pour demain.

Metteur en scène empilant déjà les succès, Thomas Jolly s'est vu confier, à 40 ans, la périlleuse mission de diriger les très ambitieuses cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024. Un défi supplémentaire qu'il aborde sans trop de pression.

A 42 ans, Thomas Jolly orchestre les cérémonies d'ouverture de Paris 2024. Après sa folle tétralogie shakespearienne et la renaissance de l'opéra-rock "Starmania", l'acteur et metteur en scène trouve là un nouveau défi à sa (dé)mesure.

Pour le grand historien, la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris n'a pas seulement changé le décor de l'événement, elle en a transformé la culture.

La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, passée au crible par l'essayiste Ferghane Azihari puis par le chroniqueur et écrivain britannique Simon Kuper offre une analyse diamétralement opposée. Sommaire. Une triste conception de l'art et de la culture. « Je ne suis plus le seul Parisien optimiste ».

On promettait le fiasco, le grand blocage de la capitale, les JO les plus mal organisés de l'histoire. Il y aura eu la pluie, la fierté et la fête. Récit des quelques heures qui ont précédé et suivi l'historique cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, ou encore une preuve que la France est un pays fou.

Du 28 août au 8 septembre 2024, 4 400 athlètes, dont au moins 1859 femmes, sont attendus à Paris dans 23 disciplines paralymplques.

Il a ébloui le monde en orchestrant les cérémonies des jeux de Paris. Alors que la parenthèse olympique se referme, le metteur en scène fait le bilan d'une expérience « vertigineuse ».

À la fin du XIXe siècle, des peintres comme Gérôme et Bouguereau étaient les champions d'un "art académique" qualifié de "pompier" par ses détracteurs. Heureusement, le mouvement impressionniste finit par ringardiser ces tâcherons du pinceau. Problème : le directeur artistique des Jeux de Paris et sa fidèle Daphné ont décidé de remettre le clinquant et le surchargé en majesté. Attention les yeux...

Pierre de Coubertin voulait un « protocole olympique ». Pourtant, le cérémonial qui accompagne, depuis cent vingt-cinq ans, l’ouverture des Jeux, loin d’être immuable, en dit long sur les enjeux politiques ou culturels de l’époque.

"Ado, je m'imaginais une carrière d'acteur aux Etats-Unis".