En novembre 2014, sortait "Warlords of Draenor", la nouvelle édition de "Wold of Warcarft", qui a passé le cap des 10 millions de joueurs ; ainsi que "Call of Duty - Advanced Warfare" : 6 millions de joueurs. A la fin 2014, le chiffre d'affaires du secteur des jeux vidéo était de 62 milliards d'euros (2,7 milliards en France) devant celui de la musique.

C'est devenu un lieu commun que de comparer les consommateurs excessifs de paris en ligne, de jeux vidéo ou de réseaux sociaux à des drogués. Bien qu'il existe une différence entre utilisateur excessif et réel addict, il n'empêche : les scientifiques s'accordent aujourd'hui pour dire que les addictions sans substance existent bel et bien. Et que, tout comme la consommation de drogues, une utilisation abusive des outils numériques provoque parfois des comportements témoignant d'une dépendance.

Grâce à ce logiciel, des êtres artificiels d'une étonnante complexité naissent, vivent et se reproduisent dans un ordinateur personnel.

Après "Super Mario Bros", "Double Dragon", "Mortel Kombat", et avant "Final Fantasy", qui sort cet été, la star virtuelle du jeu "Tomb Raider" est désormais une étoile du cinéma.

Lara, Aki, Rayman... Les créatures de synthèse volent parfois la vedette aux stars de la pellicule.

On appelle cette nouveauté la bio-fiction : avec les systèmes de télé interactive, le téléspectateur devient téléacteur. Il intervient virtuellement dans n'importe quel programme, fiction ou reportage.

Ce n'est pas une vague, c'est un raz de marée. Lointains descendants de Barbe-bleue, d'Ali Baba ou de Pinocchio, les personnages des jeux vidéo ont conquis la planète. Certains de ces héros aparaissent très simplets, d'autres sont des tueurs maniaques...

Ce jeu sur CD-Rom connecté à Internet vous autorise toutes les fantaisies. Enfin presque : des surveillants virtuels vous ont à l'oeil. Explications.

Dans ce jeu électronique, tout se passe comme dans la vie : de petits êtres dotés de personnalité naissent, vivent et meurent. Sauf que c'est le joueur qui décide.

L'émergence du CD multimédia fera-t-elle perdre à Nintendo et Sega leur suprématie dans le jeu vidéo - un secteur qui pèse aujourd'hui 12 milliards de dollars ? C'est en tout cas le pari que fait la multinationale japonaise en lançant une gamme de jeux et une console révolutionnaires...

Sega et Nintendo croyaient leurs jeux incopiables. Mais impossible est un mot inconnu en informatique. Et quand on peut fabriquer pour 3,50 francs des cartouches de jeux qui en valent 500, ça donne forcément des idées...