Ne passez pas à côté du dernier Disney-Pixar. Un voyage initiatique émouvant au coeur de la fête des morts.

Prodige. Au nord-ouest du Mexique, la tribu des Raramuris subjugue par son endurance. Notre reporter a tenté de les suivre.

Temples mayas, villes coloniales, hôtels de prestige... La région, très touristique, réserve encore bien des secrets.

Le président du Mexique, M. Andrés Manuel Lopez Obrador, est entré en fonctions il y a un an, à la suite d’une victoire électorale écrasante. Si, depuis, Mexico a effectué un retour remarqué en matière de politique étrangère, la faiblesse de l’Etat, l’activisme des marchés financiers et un voisin américain particulièrement encombrant menacent les ambitions de l’équipe au pouvoir.

Historiquement cantonnés au rôle d’exécutants de la propagande gouvernementale, les grands groupes médiatiques mexicains se sont peu à peu mis à faire ou à défaire les puissants. Porté au pouvoir en 2012 par les télévisions privées, le président Enrique Peña Nieto s’était engagé à limiter les monopoles des géants de la communication. Une promesse restée lettre morte. En complément, l'article "Les uns votent, les autres trichent".

Les Etats-Unis n’ont pas déclaré la guerre au Mexique : ils souhaitent simplement renégocier l'accord commercial qui les lie à leur voisin. Le projet a néanmoins plongé Mexico dans l'effroi. Depuis le début des années 1980, le pays a fait le choix d'arrimer son économie à celle des Etats-Unis. Un virage à 180 degrés au nord du Rio Bravo pouvait-il manquer de créer des remous au sud ? En complément, un article de M. Andrés Manuel López Obrador, candidat à la présidentielle de 2018 qui incarne les espoirs de la gauche.

L'Etat du Guerrero est devenu le champ de bataille de dizaines de groupes criminels, nés de l'éclatement des grands cartels. Des villages entiers se vident de leurs habitants, victimes d'exactions.

Le 1er juillet 2018, les Mexicains éliront 500 députés, 128 sénateurs, 9 gouverneurs et un nouveau président. Favori des sondages, le candidat de gauche Andrés Manuel López Obrador propose une réponse modérée au cocktail explosif qui ravage le pays : violence, corruption et misère. Mais l’élite – dont les franges économique, politique et mafieuse ont désormais fusionné – acceptera-t-elle le jeu démocratique ?

On le compare à Trump, Mélenchon ou Chavez. Candidat des pauvres, Andrés Manuel Lopez Obrador sera très probablement élu président le 1er juillet. Portrait.

Au début des années 1980, une jeune femme de 21 ans, fille d'un sociologue célèbre, prend la fuite après avoir participé à un braquage raté. Elle passera vingt-quatre ans au Mexique, avant d'être arrêtée puis jugée en France.

Un chiffre a été élevé au rang de symbole au Mexique. Quarante-trois : le nombre d’étudiants assassinés à Ayotzinapa en 2014. Il résume l’insécurité, l’impunité et la collusion des pouvoirs qui accablent les Mexicains depuis des décennies. Élu en 2018, le président Andrés Manuel López Obrador avait promis de faire la lumière sur cette affaire. Le pays attend toujours.

Il roule dans sa vieille voiture, a baissé son salaire, doublé l'allocation vieillesse, multiplié les référendums... Le président Andres Manuel Lopez Obrador incarne un renouveau de la gauche.