Les moines "millenials", les hipsters du Shabbat ou les fashionistas en hijab stylisent la spiritualité et le culte religieux. Une quête de sens autant qu'un marché fructueux.

Il y a tout juste dix ans, le créateur belge quittait la scène, prenant le monde de la mode par surprise. Une disparition volontaire qui renforça encore son aura. Car, en vingt ans, le styliste s'était forgé une réputation à part, avec ses vêtements conceptuels se moquant des règles et des tendances : trompe-l'oeil, oversize, lamé froissé, doublures portées dessus ... Un univers qu'il ressuscite au musée Galliera à Paris.

Stop le déni ! Stop la schizophrénie ! Arrêtons de nous raconter des histoires. Kim Kardashian, Facebook et l'Otan ne sauraient nous masquer plus longtemps la réalité : nous vivons sous régime soviétique. Sans aucun des avantages des Républiques populaires, mais avec tous les inconvénients...

Pour Christopher Wylie, qui a révélé que Cambridge Analytica avait siphonné les données de millions d'utilisateurs du réseau social Facebook pour le compte de Donald Trump, la mode et la musique figurent parmi les capteurs les plus fins de l'orientation politique. En effet il rapproche la mode et la politique par le fait que les deux sont liés à l'identité et cycliques, et que les gens ont des réactions vraiment émotives à ces sujets.

Le prêt-à-porter et les grands couturiers occidentaux n'hésitent plus à lancer des collections «pudiques», quitte à créer la polémique. Et pour cause : l'affaire est lucrative.

Des créateurs et des chefs libanais rapprochent l'Orient et l'Occident. Rabih Kayrouz, un couturier entre Paris et Beyrouth. Aline Asmar d'Ammann, à nous deux Paris ! Le temps suspendu. Parfum de Méditerrannée. Tout l'or de l'Orient. Les mille et un délices du pays du Cèdre.

Créateur aux innombrables talents, le couturier, mort à l'âge de 85 ans, laisse un héritage immense au monde de la mode et bien au-delà. Son portrait en neuf points capitaux.

Dans la foulée du mouvement #metoo a émergé le terme de “masculinité toxique” dans le secteur de la mode, il renvoie à des silhouettes empreintes des clichés de la virilité mais aussi à la place des femmes dans cette industrie.

Abidjan, depuis deux ans, de jeunes infiuenceur.se.s se réapproprient la culture ivoirienne et africaine. Mode, musique, soirées, rien ne leur échappe.

Pour la Biennale de Venise, Martha Kirszenbaum, commissaire d'exposition, a été nommée curatrice du pavillon français. Rencontre avec une jeune femme à la carrière impressionnante qui évoque les rapprochements récents entre l'art et la mode.

Etabli à Grand-Bassam, Zak Koné, jeune styliste à la tête de la griffe Pelebe, défend une approche moderne et ultra-chic de la mode, tout en s'inspirant de codes vestimentaires traditionnels.

Les marques pour hommes rechignent à proposer des très grandes tailles et continuent de ne proposer que le jeune apollon bodybuildé en guise de modèle. Pourquoi une telle invisibilisation ?