Créée dans les années 1970 aux Etats-Unis, l'enseigne Urban Outfitters, où l'on peut acheter aussi bien une paire de Vans que le dernier Kendrick Lamar, est devenue le vecteur principal de la mainstreamisation hipster. Le multimarque, qui compte cinquante points de vente en Europe, s'implante ces jours-ci à Paris. Reportage à Londres au siège de la société.

«Trésor national vivant », le grand couturier, qui vient de fêter ses 97 ans, livre au "Point" ses vérités, qui sont autant de vertus... cardinales.

"Le Point" a rencontré le directeur artistique de Balmain, dont le style, aussi architecturé que flamboyant, cache un destin hors norme.

Par nature anticipatrice, la mode s'inspire du futur pour questionner et repenser la société. Sa fascination actuelle pour la dystopie joue les remparts contre un monde plus chaotique que jamais, comme pour déjouer l'apocalypse.

A Londres, le Victoria & Albert Museum ouvre le bal des expositions de printemps avec une grande rétrospective Dior.

Farouche défenseur de la mode africaine, Pathé'O ne cesse de militer en faveur du développement d'une industrie du prêt-à-porter sur le continent. Rencontre lors du dernier Fima.

Avec Afrikanista, sa marque parisienne, Aïssé N'Diaye réussit à faire rimer stylisme et politique. Remarquée par Beyoncé,elle entend bien conquérir les Etats-Unis.

Ce vêtement, qui fut l'uniforme des classes laborieuses, revient en force dans le vestiaire urbain

Des créateurs s'emparent d'attributs jugés vulgaires et brouillent les notions de bon goût et de chic. Une façon de remettre en cause les frontières de classes.

Nombre de designers de mode se saisissent de l’univers graphique d’ethnies amérindiennes. Une sénatrice mexicaine réclame une loi pour protéger les droits de ces communautés.

En ouverture des défilés de Milan, pour l’automne-hiver 2020- 2021, les silhouettes du Britannique Craig Green, fantasmatiques totems futuristes présentés dans le cadre du projet collaboratif genius de Moncler, ont donné le ton. Le vêtement assume d’être une protection autant qu’une sublimation du corps... Quand il n’est pas une allégorie des peurs de l’époque et la mode, un art total.

Le créateur portugais présentait fin février 2020 à Paris sa toute première ­collection pour Kenzo. Avec l’ambition affichée de revenir aux fondamentaux de la marque en proposant des vêtements aussi élégants que faciles à porter.