L’image du cow-boy a longtemps été un concentré de stéréotypes de la masculinité. Désormais, les éleveurs de l’Ouest américain sont de plus en plus souvent des femmes.

Excepté dans les contrées désertiques, semi-désertiques ou glacées, la forêt habite au plus profond de notre psyché, dans toutes les cultures. Refuge ou repoussoir, elle est aussi depuis "L’Epopée de Gilgamesh" l’objet de la convoitise et de l’avidité des hommes. Le bouleversement de la planète perpétré par l’espèce humaine la concerne au premier chef et fait de la déforestation un symbole.

Les ours dans les Apennins, les bisons dans le Montana... Plusieurs expériences concluantes permettent à de grands mammifères d’avoir à nouveau droit de cité, en bonne entente avec les humains. Et en Angleterre, non loin de l’aéroport de Gatwick, un petit coin de paradis sauvage a été aménagé avec un succès inespéré.

Dans 50 millions d’années, il ne restera plus trace des humains sur la planète et la nature non humaine aura repris ses droits. Notre extinction aura provoqué une réorganisation de la pyramide des espèces et l’apparition de nouveaux organismes, plus étonnants les uns que les autres.

Pour s’évader pendant le confinement, pourquoi ne pas observer les oiseaux qui peuplent le ciel des villes et des campagnes ? Une fenêtre et un peu d’attention suffisent.

L’île, tardivement annexée par le Japon, démontre un art paysager singulier. Les jardins n’y sont pas méticuleusement agencés selon des considérations spirituelles, mais conçus comme des lieux où il fait bon vivre.

Dans une époque sensible à la nature et à l’écologie, la figure de John Muir (1838-1914) mérite d’être redécouverte. Alexis Jenni s’est passionné pour ce vagabond de la « Grande Sauvagerie », en particulier des forêts californiennes, initiateur du parc national du Yosemite (Californie). Il voit la nature comme la « Création » qu’il convient de préserver pour avoir accès à la beauté qui parle de Dieu. C’est aussi un écrivain qui nous aide à aiguiser notre regard sur le monde.

Dans "L'Invention du colonialisme vert" (Flammarion), l'historien Guillaume Blanc pourfend le mythe de l'éden africain et fustige le WWF, l'Unesco ou Al Gore.

D'avoir écrit un jour "Walden ou la vie dans les bois" a fait de Thoreau le sage à perpétuité d'un rousseauisme que les rousseauistes de ce côté-ci de l'océan n'oseraient même pas revendiquer tant il va loin dans ses choix, ses manières de vivre. C'est tout le charme du Rousseau à l'américaine, cirant à l'harmonica sa paire de bottes tout en relisant une strophe de Virgile.

Deux nouveaux cours d'eau français viennent de recevoir le label « Rivière sauvage », destiné à préserver les écosystèmes aquatiques épargnés par les aménagements.

Nicolas Vanier est un explorateur au sens large du terme : du pôle Nord, mais aussi de la littérature et du cinéma. Son nouveau film, "L'Ecole buissonnière", est un voyage dans le temps. Le cinéaste y parcourt la Sologne de son enfance.

Arpenter les six vallées du Mercantour, c'est assister à un spectacle naturel d'une rare intensité. Immersion.