Jusqu'au 22 décembre 2017, la cour vitrée du Palais des études, aux Beaux-Arts de Paris, accueille un ensemble de sculptures en brique de l'artiste danois (né en 1938). C'est la première fois qu'une exposition (dont le commissariat est assuré ici par Jill Silverman van Coenegrachts et Thierry Leviez) est intégralement consacrée à cette part de l'oeuvre. En apparence moins connue que le versant pictural, elle se déploie néanmoins depuis les débuts de l'artiste au milieu des années 1960, souvent dans des formats monumentaux.

Ephémère, la pratique de Clarissa Baumann s'inscrit dans des contextes préexistants dans lesquels elle introduit de subtils décalages. Une manière de déjouer la rigidité des hiérarchies et des structures sociales au profit de parcours et de gestes poétiques. En 2018, la galerie Dohyang, Paris, accueillera une exposition personnelle de ses oeuvres.

Louise Sartor est peintre, elle a étudié successivement aux Arts décoratifs et aux Beaux-Arts de Paris. Dans son oeuvre à l'apparence nonchalante, négligée, comme en retrait, le désir, paradoxalement, domine. Dans le cadre de "Voyage d'hiver", 10e exposition d'art contemporain au Château de Versailles, son oeuvre est exposée allée du Labyrinthe, jusqu'au 7 janvier 2018.

Rien ne vaut le regard d'un peintre comme guide d'une exposition. Renouant avec une ancienne tradition, nous avons demandé à Marc Desgrandchamps de nous raconter sa visite de l'exposition André Derain qui se tient au Centre Pompidou jusqu'au 29 janvier 2017. Dans les pages qui suivent c'est aux photographies que prenait Derain et que fait découvrir cette exposition, que s'intéresse Etienne Hatt. Sommaire. André Derain. Des photographes comme les autres ?

Le peintre, célébré sous les ors de la Venise du XVIe siècle, fut d'abord un surdoué pétri d'ambition. Méconnues, ses premières oeuvres gardent encore quelques secrets.

Maigret, San Antonio, "SAS" ou Miss Marple s'y partagent la vedette. Au coeur du Quartier latin, la Bilipo - Bibliothèque des littératures policières - est le royaume du crime... sous sa forme imprimée. Une mine qui mêle ouvrages de fiction et fonds d'archives sur les grandes affaires judiciaires comme sur les faits divers. Invité au Salon du livre, ce précieux sanctuaire voit pointer quelques menaces. Suspect numéro un : les restrictions budgétaires.

Représenter implique un choix idéologique. Avec "L'Ennemi de mon ennemi", un dispositif scénographique comme un moteur de recherche en 3D, Neïl Beloufa donne à voir les constructions propagandistes.

Récompensée à l'été 2017 par le prix de l'Andam, Avoc est la jeune marque qui monte. Son mix de streetwear et d'influences plus architecturales raconte le Grand Paris d'aujourd'hui : post-genre, post-classe, post-périphérique et fan de cloud-rap. Mais incluant avant tout.

Deux jours durant, un panel de producteurs et d'artisans méritants proposeront ce qu'ils ont de meilleur dans une démarche de gourmandise et de convivialité au Marché de l'excellence gastronomique, organisé du samedi 24 au dimanche 25 mars 2018 par "Marianne" et "Le Guide Lebey". Pas moins de 60 exposants auprès desquels gourmets et amateurs de saveurs authentiques pourront à la fois se régaler, débattre et accéder à des produits d'exception.

On y juge les hommes depuis des siècles. Monument de l'île de la Cité, le Palais de justice de Paris sera bientôt comme une grande maison abandonnée par ses habitants. L'ultramoderne cité judiciaire des Batignolles, imaginée par Renzo Piano, prendra le relais à la mi-avril 2018. A la veille de ce déménagement, Pascale Robert-Diard, la chroniqueuse judiciaire du "Monde", se remémore quinze années passées à arpenter couloirs et salles d'audience dans cette institution. Entre grandes affaires et justice ordinaire, un petit morceau de l'histoire du pays s'y lit.

Le palais Galliera consacre une rétrospective à l'un des créateurs de mode les plus influents de ces trente dernières années : l'iconoclaste et avant-gardiste Martin Margiela.