Rien ne vaut le regard d'un peintre comme guide d'une exposition. Renouant avec une ancienne tradition, nous avons demandé à Marc Desgrandchamps de nous raconter sa visite de l'exposition André Derain qui se tient au Centre Pompidou jusqu'au 29 janvier 2017. Dans les pages qui suivent c'est aux photographies que prenait Derain et que fait découvrir cette exposition, que s'intéresse Etienne Hatt. Sommaire. André Derain. Des photographes comme les autres ?

L'exposition-événement de l'été ? "L'or des pharaons" à Monaco, qui présente des chefs-d'oeuvre inédits du Musée du Caire. Le succès promet d'être au rendez-vous, les expositions dédiées à l'Egypte attirant toujours les foules. Analyse d'un envoûtement.

Dans les années 1980, une joyeuse troupe d'étudiants se forment sur les bancs de l'école des beaux-arts de Grenoble, une ville en pleine effervescence culturelle. Ces artistes bousculent la scène française de l'art contemporain par leur travail en commun. Jusqu'à faire émerger des stars au rayonnement international telles que Dominique Gonzalez-Foerster ou Philippe Parreno. Les amitiés, elles, se délitent peu à peu, bouleversées par ce succès.

Les foires sont devenues indispensables aux galeries, trop souvent désertées le reste du temps. Mais elles pèsent aussi sur leur économie. Et mettent à malles refusées. Sommaire. La Fiac s'ouvre dans un climat mitigé pour le marché de l'art. Ce que vous verrez à la Fiac... des prises de risques maîtrisées. Ce que l'on aimerait voir à la Fiac... Mais où est donc passée la poésie ? A la Fiac, la délicate équation de la visibilité de la scène française.

Rejetées par le public amateur mais plébiscitées par un plus large public, les expériences immersives se multiplient, y compris à Paris avec l'ouverture, fin septembre 2022, du Grand Palais immersif. Avantages et inconvénients.

Encore une expo Picasso à Lyon et à la philharmonie ? Et pour cause, programmer un accrochage du maître assurerait, dit-on, un record de fréquentation pour le musée organisateur. De Montpellier à Tourcoing en passant par Paris, "L'OEil" a enquêté.

Brocardé par les uns, encensé par les autres, l'art a quitté les cimaises pour s'installer dans notre vie quotidienne. Non sans susciter de multiples réactions. Les artistes n'inventeraient plus rien, seraient coupés des réalités sociales, dominés par l'argent, supplantés par les robots ... Vrai ou faux? Dans le maelstrom des interrogations, un jeu de question-réponse sans tabous qui éclaire notre lanterne.

Longtemps, les quatre grands musées nationaux installés à Paris (Louvre, Orsay, Pompidou et Art moderne) se sont partagé les différents courants d'art par des dates préétablies entre conservateurs. Or, depuis quelques années, les deux premiers n'hésitent plus à exposer temporairement des artistes contemporains au milieu d'auteurs disparus. Cette orientation, dictée notamment par le grand retour de la peinture figurative en art, leur permet d'exposer des artistes vivants, et par là même de convier un public (souvent plus jeune) qui ne se serait jamais rendu dans de telles institutions.