Une amitié durable, une rivalité inévitable, des styles distincts qui inventent la modernité... Une sublime exposition réunit pour la première fois les deux génies.

Ici, ni fumigènes, ni banderoles, ni slogans. Derrière les baies vitrées, le champagne coule à flots car la ferveur des supporters a laissé place à la jet-set et aux affaires.

Les jeux de pouvoir s'épanouissent à l'écart des projecteurs et sans public. Les décisions se prennent loin des regards, à l'abri de grands édifices. Poussons la porte de l'un des lieux où se joue l'indépendance de la justice : le bureau du proc.

« Quand on arrive en ville (...) préparez-vous pour la bagarre », semblent chanter les apaches, ces bandes de jeunes délinquants qui sévissent en France au tournant du XXe siècle. Du moins, c'est ce que leur fait dire la presse de l'époque, prompte à monter en épingle leurs moindres faits et gestes. Si leur existence et celle de leurs méfaits sont indiscutables, la panique collective dépasse très vite la réalité. Au fil des récits sensationnels imprimés chaque jour à des millions d'exemplaires, tout un imaginaire sécuritaire se déploie.

En 2005, Georges-Philippe Vallois, alors président du Comité professionnel des galeries d'art, déclarait que « La France [était] passée au rang de banlieue de l'art occidental. » Qu'en est-il aujourd'hui ? L'économiste Nathalie Moureau y répond en revenant sur le tournant qui a chamboulé le milieu des galeries dans les années 2000, entre autres évolutions en cours, en particulier à Paris. Ces évolutions sont au coeur du texte qu'elle vient de publier dans le passionnant ouvrage-somme "Histoire des galeries d'art en France du 19e au 21e siècle (A. Ensabella, N. Moureau, A. Penot, L.

Sous l'apparence d'un cliché familial improvisé, les images singulières de Tina Barney disent un monde à part, celui de la riche société américaine à laquelle elle appartient, qu'elle ausculte et révèle avec tendresse et minutie depuis plus de quarante ans. Le Jeu de Paume accueille sa première grande exposition en Europe. À découvrir absolument.

Pénétrer au coeur de la matière... Un vieux rêve de l'humanité que le XXe siècle exauça, pour le meilleur et pour le pire. Comment les artistes auraient-ils pu rester indifférents à cet imaginaire de l'atome qui a façonné notre modernité? Avec « L'âge atomique», le musée d'Art moderne de Paris retrace cette saga des sensibilités où s'entrelacent révélations scientifiques et révolutions esthétiques, troubles sociaux et tourbillons géopolitiques. Le big bang d'un Siècle.

Pour résister aux fortes chaleurs, la capitale devra verdir ses fameux toits en zinc. L'orage gronde entre gardiens du patrimoine et experts du climat.