Aux Etats-Unis, la Campagne des pauvres du printemps 1968 a longtemps été perçue comme un symbole de l'échec final des réformes dans l'administration du président Lyndon Johnson.

On croyait les grandes villes américaines débarrassées de leurs sans-abri. Mais la réforme qui a limité l'aide sociale et remis les gens au travail, sans les former, n'a pas résisté au ralentissement économique.

En dépit d'un enlisement de plus en plus meurtrier en Irak et malgré des indices économiques et financiers peu satisfaisants, la course entre les deux candidats à l'élection présidentielle du 2 novembre prochain demeure serrée.

Soulagés après le passage du cyclone Rita, les 24 et 25 septembre 2005, les Américains restent néanmoins sous le choc de la catastrophe provoquée, un mois plus tôt, par Katrina et de sa gestion désastreuse par le Président George W. Bush.

Aux Etats-Unis, même les pauvres peuvent devenir propriétaires : il leur suffit d'acheter un mobile home, pour un prix qui dépasse à peine celui d'une voiture, puis de lui trouver un terrain. C'est alors que les difficultés commencent...

C'est la voie du rêve américain. Le chemin de la ruée vers l'ouest. Celui qu'empruntèrent jadis les sinistrés de la Grande Dépression qui croyaient que l'eldorado se trouvait en Californie. Quatre-vingt-dix ans après, alors que l'Amérique s'enfonce à nouveau dans la crise, Philippe Boulet-Gercourt a refait le parcours

Derrière sa façade proprette, la capitale américaine du camping-car a subi le choc des subprimes de plein fouet... Sa population, peu qualifiée, ne s'en est pas remise.

Impossible, ou presque, de vivre aux Etats-Unis sans contracter un emprunt. Devant les difficultés de leurs clients à rembourser, les banques augmentent les pénalités et... leurs profits. En revanche, dans certains quartiers défavorisés, elles refusent d'ouvrir des agences. Les habitants doivent alors avoir recours aux échoppes de « prêteurs rapaces ».