L'universel auquel songe Jean-Michel Salanskis n'a pas de figure simple, il n'offre pas le repos d'un fondement stable. Nous vivons auprès de lui dans l'inquiétude, avec le sentiment aigu de sa contingence, c'est-à-dire d'une défaillance ou d'une perte toujours possibles.

Luxe, calme et céphalées : tel pourrait être le mot d'ordre des croisières organisées par certains journaux pour des lecteurs désireux d'allier la réflexion à la détente. Et de savourer l'entre-soi de ces voyages d'agrément qui firent fureur à la Belle Epoque.

Cinquante ans après sa mort, l'auteur de L'Etranger est partout. On le lit dans le monde entier et, de Michel Onfray à Nicolas Sarkozy, on l'invoque comme une conscience morale pour le XXIe siècle.

Un apprenti philosophe décide d'aller frapper aux portes des maîtres de la discipline. Récit d'un itinéraire initiatique.

Il est difficile d'avoir une vue d'ensemble sur un sujet aussi complexe que la situation de la recherche philosophique dans le monde contemporain. Dans ce survol rapide, je me cantonnerai à ce qu'on appelle traditionnellement, en Scandinavie et en Ecosse, la « philosophie théorique » ou theoretical philosophy : une expression qui recouvre l'épistémologie, la métaphysique, la logique, la philosophie des sciences, la philosophie de l'esprit et la philosophie du langage. Dans ces domaines, la scène philosophique mondiale a été dominée par les traditions européenne et américaine.

Dans son dernier texte, le grand penseur anglais retrace l'ensemble de son parcours philosophique qui l'a conduit de l'empirisme anglais à une philosophie politique de la liberté et du pluralisme grâce à une relecture de la philosophie des Lumières via Vico et Herder.