Dans le cadre d’une mission bénévole de trois mois au Sri Lanka, l’auteure partage son expérience au sein de deux institutions psychiatriques du pays, révélant leurs structures, leur fonctionnement, les difficultés rencontrées à inscrire la psychologie et la psychiatrie dans une démarche de soin holistique. L’article soulève également les problèmes posés par la stigmatisation et les croyances autour des troubles mentaux, parfois renforcés par les pratiques gouvernementales.

La psychiatrie actuelle connaît de profondes mutations. L’auteure propose ici d’explorer les effets de l’hypermodernité au sein des établissements de santé mentale. L’accélération du temps social impose un nouveau rythme dans les prises en charge, avec comme credo le traitement le plus rapide possible des troubles psychiques. Comment ce nouveau modèle s’articule-t-il avec la chronicité réputée de la psychose et avec les pratiques soignantes ? A quoi ressemble la figure contemporaine du « fou » devenu « usager » en santé mentale ?

Avant même que ne survienne, il y a quelques mois, au coeur de l’hiver, la pandémie monstrueuse affublée de la douce appellation « Covid-19 », l’état de santé psychologique et morale de la société n’était pas au beau fixe en France. De nombreux problèmes, aussi bien économiques que psychosociaux, avaient alerté sur ce qui n’était pas encore une crise au plein sens du terme, mais des dysfonctionnements et conflits divers qui ont affecté la psychologie collective et les rapports intergroupes ou interclasses.

Pas de smartphone avant 13 ans : telle est l'une des préconisations d'un rapport alarmant sur les enfants et les écrans. Comment les faire décrocher ? Tour d'horizon des initiatives déjà mises en place. Sommaire. Et si on déconnectait les ados ? La fabrique de l'addiction.

Le manque de moyens criant des hôpitaux a masqué un temps l’état de délabrement des services psychiatriques, aujourd’hui en première ligne pour gérer les pathologies de l’après-covid. Entretien avec Mathieu Bellahsen, coauteur de "La Révolte de la psychiatrie".

La vie étudiante a longtemps été un angle mort des politiques territoriales. Depuis la crise sanitaire, les villes universitaires prennent le sujet à bras-le-corps. Ces politiques ne devraient pas s'adresser seulement aux étudiants les plus précaires, mais à tous les jeunes apprenants du territoire, qu'ils soient à l'université ou non. Les villes et les métropoles étudiantes ont un rôle à jouer dans la coordination des acteurs de santé et dans la connaissance de l'offre et des services par les étudiants.

Sonia Backès, secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté, entend faire de la lutte contre les dérives sectaires et le séparatisme un des marqueurs forts de son action au gouvernement. Au début de 2023, son ministère organisera de grandes assises sur le sujet. L’ambition : dessiner une feuille de route pour endiguer la prolifération de ces dérives. L'entretien se poursuit par l'article intitulé "Gourous, naturopathes et guides spirituels : ils disent merci au covid".

En 1954, un laboratoire soviétique synthétise l’Aminazine, soit l’équivalent soviétique du Largactil, le nom commercial de la chlorpromazine. Cet article analyse les conditions de production de l’Aminazine puis les multiples usages des neuroleptiques : sa prescription dans les hôpitaux afin d’autoriser le retour des malades dans la société ; l’instauration hors les murs de l’hôpital de « thérapies de soutien » destinées à limiter les récidives ; et la mise en place de « soins forcés » pour faire taire les « protestataires ».

Addictions, violence, dépression... Le drame de Saint-Jean-de-Luz alerte sur une génération en souffrance et l'état d'abandon de la pédopsychiatrie en France. Sommaire. Adolescents. L'état d'urgence. "Près de 1 adolescent sur 6 est concerné par un trouble psychique ou psychiatrique". La grande détresse des familles. 15 ans et déjà dépendants. "Ça fait longtemps que je ne vais pas super bien".

Ces dernières années, les réformes dans le secteur de la santé mentale et de la pratique psychothérapeutique se sont succédé. Les psychologues en maison médicale ont choisi de s'appuyer sur le collectif pour porter une parole politique.

La crise sanitaire a affecté la santé mentale des enfants, adolescents et jeunes adultes de manière durable. Face à cela, le manque de moyens pour la prise en charge de ce problème reste criant.