Le 12 décembre 2015, la Cop21 s’achevait dans la liesse par l’adoption de l’accord de Paris. Le 1er juin 2017, Donald Trump annonçait que son pays s’affranchissait des engagements pris un an et demi plus tôt dans la capitale française. Cependant, loin d’avoir provoqué le cataclysme redouté par certains, la défection américaine a surtout contribué à faire apparaître la Chine comme l’un des pays aux avant-postes de la lutte contre le changement climatique.

«Ils n’ont rien appris, ni rien oublié», aurait dit Talleyrand pour décrire les émigrés rentrés en France après la chute de l’Empire. Malgré tout ce qui pourrait séparer les deux situations historiques, ce mot décrit assez bien l’opposition démocrate à l’heure de Trump. Toujours sous le choc de la surprise maudite de novembre 2016, les Démocrates admettent à peine la légitimité du nouveau président et continuent de rêver à sa destitution, tout en accordant à Hillary Clinton un rôle d’icône culturelle et en préparant la canonisation de Barack Obama.

Depuis l'échec des Démocrates lors de la dernière élection présidentielle, un débat s'est ouvert aux Etats-Unis pour savoir si le Parti en général et les soutiens de Hillary Clinton en particulier, avaient tiré les leçons de cette déconvenue. Parmi les questions récurrentes, celle de savoir s'ils ont trop privilégié, toutes ces dernières années, les questions sociétales et la défense des minorités, au détriment d'une question sociale pourtant ravivée par la désindustrialisation et la crise de 2008, et au risque de s'aliéner un électorat de "petits Blancs" déclassés.

La confirmation de Brett Kavanaugh comme neuvième juge de la Cour suprême des Etats-Unis, samedi 6 octobre 2018, est venue clore une séquence politique particulièrement tendue et révélatrice du dérèglement des institutions et des normes démocratiques aux Etats-Unis.

Pendant quatre ans, la fronde des artistes et des musées contre le 45e président des Etats-Unis a généré une contestation virulente. Retour sur un mandat à couteaux tirés.

Sur de nombreux dossiers, Biden prend le contrepied de son prédécesseur et tente de réparer ses dégâts. Mais sur d’autres, l’ombre de Trump se fait toujours sentir, en particulier au sein du Parti républicain.

Déjà un an que Donald Trump a été élu président des Etats-Unis et sa normalisation dans le paysage politique planétaire ne laisse pas de stupéfier. La chronique quotidienne de ses commentaires insipides lorsqu'ils ne sont pas odieux ou dangereux s'étale "ad nauseam" dans les médias du monde entier et l'on pourrait s'en tenir là. En effet, qu'est-ce que la présidence Trump, si ce n'est le simulacre du...

Depuis plus d'un an, l'élection de Donald Trump a donné lieu à de nombreuses tentatives d'explication : poussée raciste, expression autoritariste, désarroi économique des classes laborieuses, révolte populiste. Il est tentant de réduire le phénomène à l'un de ces facteurs, à un type d'électeur et à l'expression d'un populisme nationaliste. Mais cela ne suffirait pas à expliquer sa victoire, ni la stabilité...

Ses candidats ont beau avoir remporté de nombreuses élections locales, le Parti démocrate reste profondément divisé et n’est pas assuré de l’emporter lors des élections de mi-mandat.