Dans un mois, 450 millions d'Européens sont appelés aux urnes pour renouveler le Parlement et fixer le cap politique des prochaines années. Mais, entre poussée des forces souverainistes et menaces extérieures, l'UE paraît plus fragile que jamais. Peut-elle mourir, comme l'estime Emmanuel Macron, ou au contraire se forger un autre avenir ? Sommaire. A la croisée des chemins. Notre toit commun. Enrico Letta : "Le grand d'hier n'est pas assez grand pour le monde de demain". Vers une Europe-puissance ? Dans la tête des Européens.

Après cinq ans à la tête de la Commission, l’Allemande brigue un second mandat. Pour ce journal de centre gauche, celle qui vient aussi d’être nommée tête de liste du PPE aux européennes pourrait devenir la plus grande protectrice de la démocratie libérale.

A l'occasion des crises récentes, la Commission européenne a accru son rôle. Sa présidente, ancienne protégée d’Angela Merkel soutenue par Emmanuel Macron, jongle entre les intérêts dans des domaines aussi décisifs que la santé, l'énergie ou la défense. Mais sa communication abondante ne dissipe pas les zones d'ombre.

Un an après avoir renoncé à sa candidature à la présidentielle, Arnaud Montebourg dresse un inventaire des "drames qui nous attendent". Et s'inquiète du sort que l'on réserve, notamment, par la réforme des retraites, au "corps central travailleur et populaire du pays".

Soixante ans après le traité de l'Élysée, signé par de Gaulle et Adenauer, le directeur général de l'assureur français Axa, né à Cologne, appelle à ne pas éviter les sujets qui fâchent.

A la veille des élections, Régis Debray, qui publie "l'Europe fantôme", parle de l'Union, de Paul Valéry, des "gilets jaunes" des black blocs, du déclinisme, de Macron et de Notre-Dame. Entretien.

L'Europe impose l'ultralibéralisme et l'austérité, elle est dirigée par l'Allemagne, c'est une passoire, une prison technocratique, elle tue les identités... Nombre d'entre nous sont taraudés par les doutes sur le projet européen. A tort ou à raison ? Avec patience et pédagogie, "l'Obs" a démêlé le vrai du faux. "L'Obs" a également étudié les propositions des candidats pour vous aider à y voir plus clair.

Que veut réellement faire l'Allemagne du projet européen qu'elle a porté aux côtés de la France depuis l'origine ? Attachée à une Europe qui lui a tant apporté, elle l'est à coup sûr, mais jusqu'où, comment et à quel rythme ? S'agit-il, comme le souhaitent beaucoup d'autres, d'y confronter des marchés, de s'y assurer des places et des influences, et de s'y garantir l'acceptabilité d'une prospérité heureuse en lui laissant la liberté de s'affirmer de façon plus autonome ? Comme si les temps restaient ordinaires ?

Malgré des affaires de meurtre et de corruption dans l'île, Joseph Muscat, Premier ministre du plus petit pays de l'Union, vise la présidence du Conseil européen. Et compte sur Emmanuel Macron...

Suite aux élections de mai 2019, le Parlement européen entre dans une nouvelle mandature et un certain nombre d'institutions européennes, dans la foulée, changent de dirigeant (Banque centrale, Commission, Conseil, Parlement...). Ceci peut être l'occasion, pour l'Union européenne, d'un nouvel élan politique. Si tel est le cas, les politiques européennes seront-elles en phase avec les grands défis d'avenir qui s'annoncent ? Plus généralement, comment les enjeux de long terme sont-ils pris en compte par les institutions européennes ?

Suite aux élections de mai 2019, le Parlement européen est entré dans une nouvelle mandature et un certain nombre d’institutions européennes ont changé de dirigeant et / ou d’équipe de direction (Banque centrale, Commission, Parlement…). Ce renouvellement institutionnel permettra-t-il à l’Union européenne d’améliorer son fonctionnement ?

Ce fut pour eux une expérience initiatique. Le 29 mai 2005, le non au traité constitutionnel européen remportait. Quatorze ans plus tard, Bellamy, Glucksmann Aubry, Brossat... s'affrontent aux élections européennes. En se souvenant de ce séisme.