Pour amortir la flambée des matières premières agricoles ou la hausse de leurs coûts de production, les industriels de l'agroalimentaire ne se gênent pas pour réduire, ni vu ni connu, les quantités de leurs produits phares. Un tour de passe-passe qui permet d'augmenter le prix au kilo sans forcément toucher aux étiquettes.

67% des Français se disent inquiets concernant leur pouvoir d'achat, même si 62% le considèrent comme bon ou très bon, d'après un sondage réalisé début 2022 par LSA avec Appinio. En cause, l'inflation qui gagne du terrain. Une flambée que les industriels ne démentent pas et qui s'explique par l'explosion des prix des matières premières et du transport. Dans ce contexte, les négociations entre distributeurs et industriels, qui s'achèveront le 1er mars 2022, seront tendues. Explications et détails, avec données chiffrées. Présentation des résultats du sondage sous la forme de graphiques.

La hausse des prix atteignait 2,8 % sur un an en décembre 2021 en France, et devrait se porter à 3,4 % d'ici juin 2022 selon l'Insee. L'inflation est donc bien de retour, notamment en raison des coûts en hausse sur l'énergie et les carburants. Cette situation est également exacerbée par la stagnation des revenus. Entre 2010 et 2020, le "pouvoir d'achat du revenu arbitrable par unité de consommation" n'a augmenté que de 1,5 %, particulièrement parce que les salaires ne bougent pas ou très peu.

Au terme d’une courte campagne, éclipsée par la guerre en Ukraine, la course s’intensifie pour le premier tour. Un thème majeur s’impose : le pouvoir d’achat, sur lequel surfe Marine Le Pen, possible qualifiée pour le second tour avec Emmanuel Macron. Derrière elle, Jean-Luc Mélenchon, qui doit jouer contre le reste de la gauche. Sommaire. "Les gens sont pris à la gorge". La crise énergétique pourrait faire ressortir la colère. Marine Le Pen a encore son mot à dire. La remontada de Jean-Luc Mélenchon est une bonne nouvelle pour le débat public. Même si Macron gagne, ce n’est pas gagné.

Après un mois de campagne, le président de la République déçoit jusqu'à ses proches fidèles. Un candidat visiblement dans l'incapacité de se réinventer. Sommaire. Un programme "pitché" par McKinsey&Company. Un président particulièrement maladroit envers les enseignants. Pouvoir d'achat : le plein d'idées vides.

Thème récurrent des élections, le pouvoir d'achat est revenu au cœur des inquiétudes des Français et des promesses des candidats. Hausse des salaires, baisse des taxes, impôts et cotisations, blocage des prix... Des propositions tous azimuts dans lesquelles il est parfois bien difficile de se retrouver.

Transfert vers les plus vulnérables, baisse des taxes, régulation des prix... les pays européens prennent des mesures pour contenir l'inflation. Et pourraient encore étoffer leur boite à outils. Détails. Pas de chiffres.

Sur fond de flambée des prix de l'énergie et de l'alimentation, le pouvoir d'achat des Français décroche. Mais bien plus qu'ils ne le croient. La dégradation du niveau de vie en France est sous-estimée depuis fort longtemps dans la statistique nationale. Explications.

Les Français s'inquiètent de la valse des étiquettes et de la chute du pouvoir d'achat, qui s'annonce historique. Le sujet no 1 du président fraîchement réélu. Sommaire. Macron dans le piège du pouvoir d'achat : ce qu'il prépare, ce qu'il redoute... "On n'aurait pas pu se le permettre ailleurs" : à Lens, les "bons plans" du magasin Action. Automobile : les naufragés du diesel. Voyage dans la France de la débrouille. Yves Veyrier : "Rien à négocier sur les retraites". Le miroir des fins de mois difficiles, infographie.

Flambée des prix, hausse des taux d'intérêt, retour de l'austérité budgétaire... Alors qu'on nous avait promis les "jours heureux" après la crise du Covid, l'économie française s'enfonce de nouveau dans la dépression.

L'exécutif déploie des aides sonnantes et des mécanismes d'indexation pour limiter la perte de pouvoir d'achat des ménages. Mais ces mesures sont-elles suffisantes ? Et, surtout, qui va réellement en profiter ? Car le gouvernement reste cramponné à l'idée que les hausses de salaires pourraient nuire à l'emploi peu qualifié.

Socialement injustes, les mesures en faveur du pouvoir d'achat adoptées cet été sont aussi une menace pour les finances de la Sécurité sociale et la santé de la planète.